« Le chaos n’est plus l’arme de l’insurgé mais le sceau du pouvoir. » Giuliano da Empoli
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C'est l’heure des prédateurs.
L'auteur peint le tableau d'espèces de César Borgia, prince italien de la Renaissance qui inspira Machiavel, de notre monde.
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Outre ces « borgiens », on trouve aussi des patrons de la tech, qui depuis trente ans se sont faits une place au soleil pour prendre le contrôle du monde ni vus ni connu. Ils sont comme des conquistadors espagnols qui se sont emparés de l’immense empire aztèque dont le chef Moctezuma « fit ce que les politiques, de tout temps, font dans ce genre de situation : il décida de ne pas décider ».
La conjonction de ces deux phénomènes qui refusent toute règle contraignante menace la démocratie, surtout avec la Servitude volontaire des populations décrite par La Boétie. Ce cycle repose, comme à la Renaissance de César Borgia
et des condottières qui ont plongé l’Italie dans le chaos, sur
l’invention de l’artillerie et comme aujourd'hui les progrès du
numérique (contrôle des données et cyberattaques).
Voir aussi
* [1] Le
prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salman a mis en scène en
2017, un guet-apens contre des dignitaires du royaume, soumis à
plusieurs mois d’interrogatoire au Ritz-Carlton de Riyad.
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