mercredi 9 juillet 2025

F-H Désérable Sur la route de Che Guevara

 Référence : François-Henri Désérable, Chagrin d'un chant inachevé : Sur la route de Che Guevara, éditions Gallimard, collection Blanche, mai 2025

« Pourquoi voyager ? Chacun a ses raisons. Moi c'était pour aiguiser mon regard que chaque jour passé au même endroit achevait d'émousser. »

François-Henri Désérable nous propose d'emprunter l'itinéraire que suivirent Alberto Granado et Ernesto «Che» Guevara, lors du fameux voyage à motocyclette, soixante-cinq ans plus tôt.

De Buenos Aires à Caracas, François-Henri Désérable nous embarque dans une formidable traversée de l'Amérique du Sud. Passer cinq mois à moto, en stop, en bateau, en respectant l'itinéraire initial.

      

En décembre 1951, à Buenos Aires, en Argentine deux jeunes enfourchent une vieille moto pour un voyage de 8 000 km à travers l’Amérique du Sud.
En avant pour l'aventure.

Ernesto Guevara a alors 23 ans quand il se lance dans ce voyage initiatique. Il va découvrir des peuples opprimés, victimes d'injustices et d'une misère récurrente, qui pèsera lourd dans sa prise de conscience et son parcours futur. 

Voyage mythique qu'a voulu renouveler François-Henri Désérable quelque soixante-cinq ans plus tard, de Buenos Aires à Caracas, passant dans différents pays comme  l’Argentine, le Chili, le Pérou, la Colombie et le Vénézuela.
Il raconte son voyage, les problèmes rencontrés comme ses émerveillements, tous les événements qui ont émaillé ses cinq mois de voyages.

Voir également mes fchiers
* Un certain Mr Pikielny -- Mon maître, mon vainqueur --

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<< Christian Broussas - Désérable-"Che" -  © CJB  09/07/2025 >>
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mardi 8 juillet 2025

Prix Nobel et ultra-riches

 Pour sept prix Nobel d'économie, la France devrait adopter un impôt sur les ultra-riches, « particulièrement prospères. » 

  Esther Duflo et  Abhijit Banerjee

Pour Paul Krugman en 2008, George Akerlof et Joseph Stiglitz en 2001, Esther Duflo et Abhijit Banerjee en 2019, Daron Acemoglu et Simon Johnson en 2024, « les ultrariches sont particulièrement prospères en France. » Ces hyper riches ont un patrimoine équivalent à 14 % du PIB de la planète et les Français près de 30 % du PIB hexagonal. 

Des recherches pionnières menées en partenariat avec les administrations fiscales de plusieurs pays le démontrent : ces ultrariches paient entre 0 % et 0,6 % de leur patrimoine en impôt individuel sur le revenu. Environ 0,6 % dans un pays comme les États-Unis et 0,1 % dans un pays comme la France, expliquent-ils. Des taux très nettement inférieurs à ceux des classes moyennes et des cadres supérieurs. 

Cet impôt pourrait consister en un minimum sur les patrimoines des plus riches français sur le modèle de la « taxe Zucman » [1], que le parlement a déjà écartée en juin. L'appel des prix Nobel d'économie a donc pour objet de relancer le débat sur ce sujet . Il est aussi l'occasion de savoir sur quoi repose cette "impunité" supposée des hyper-riches accusés d'expatrier leurs avoirs pour échapper au fisc. 
Le gouvernement estime qu'un tel dispositif risque de faire fuir les quelques 2 000 contribuables concernés et pense qu'il taxerait « tout le patrimoine, y compris l'outil de travail. » 

     

Mais « taxer les patrimoines à partir d'un impôt plancher exprimé en pourcentage est une technique intéressante qui s'attaque à toutes les formes d'optimisation, quelle qu'en soit la nature », poursuivent ces économistes. Il est ciblé, car il touche principalement, parmi les contribuables les plus fortunés, ceux qui ont recours à l'optimisation fiscale.

Selon la proposition, il s'agirait d'un « impôt plancher sur la fortune (IPF) pour les 0,01 % des contribuables les plus riches, possédant plus de 100 millions d’euros, afin de s’assurer qu’ils paient au moins 2 % de leur fortune en impôts. » Une telle disposition pourrait avoir un rendement évalué à quelque 25 milliards pour le budget de l’État. 

Selon le dernier classement annuel Forbes France, il y a dans notre pays 52 milliardaires. Parmi ces derniers, dominent les patrons ou héritiers de grands groupes. Sans surprise, on trouve d'abord l'industrie du luxe, LVMH et Bernard Arnault, les frères Wertheimer propriétaires de Chanel SA ou le fondateur de Kering, François Pinault.
On y trouve également l'héritière de L'Oréal Françoise Bettencourt Meyers en seconde position ou encore le patron du géant de l'agroalimentaire Lactalis Emmanuel Besnier

[1] Note sur la taxe Zucman
Elle visait à instaurer un impôt minimum de 2 % pour les foyers français dont le patrimoine dépasse 100 millions d’euros, en partant du constat qu’en France, les ultrariches payent moins d’impôts que la majorité des Français.
Son but était aussi de lutter contre l’optimisation fiscale et les inégalités de patrimoine.

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<< Christian Broussas - Hyper riches -  © CJB  07/07/2025 >>
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lundi 7 juillet 2025

Adélaïde Blasquez, Gaston Lucas serrurier

 Référence : Adélaïde Blasquez, Gaston Lucas serrurier, éditions Plon, Chronique de l'anti-héros, 267 pages, 1976, réédition France-Loisirs

« Un être sans importance sociale, rien qu'un individu. » Céline [1]

Gaston Lucas né en 1907, fut un simple ouvrier serrurier, un anonyme que rien ne distinguait de ses congénères. Pour exister, certains se firent militants, syndicalistes ou politiques. 

Gaston n'est pas fait de ce bois là, lui a l'amour de son métier, un travail manuel qui l'a comblé, un métier qui a aussi son côté créatif.

Simplement, les circonstances ont fait qu'il a scellé une belle amitié avec une romancière Adélaïde Blasquez et qu'a germé l'idée de cet ouvrage dû à la voix de Gaston Lucas et à la plume d'Adélaïde Blasquez.
Il sera en quelque sorte le porte-parole de tous les ouvriers qui n'ont pour s'exprimer que leurs outils de travail, le révélateur de leur dignité.

Il nous fait partager ses idées et ses impressions comme dans cet extrait qui se situe après la guerre :
« Toujours, après une guerre, les choses se passent à peu près de la même manière : il faut dut temps pour redresser l'économie d'un pays, pour ramener la situation à la normale. Depuis 1914, les prix étaient montés en flèche, mais les salaires n'avaient pas bougé. Je peux bien comprendre ce qui se passait dans l'esprit des gens, à l'époque, parce que j'ai vécu la même expérience en 1945, à mon retour d'Allemagne. Petit à petit, les grévistes prenaient conscience que les ouvriers faisaient à eux seuls les frais de la crise, que c'est à force de les pressurer, de leur réclamer de plus en plus de sacrifices, que le gouvernement espérait sortir de ses difficultés. La grève qui, au début, s'était présentées comme un mouvement de solidarité prenait un autre sens. »
 

    

Peu à peu, il a pris conscience par ses discussions, par ses lectures, des enjeux, il commençait à comprendre, dit-il, qu'on nous « avait bourrée le crâne pour nous obliger à nous entre-tuer, mais qu'à la fin des fins, Russes, Allemands, Français, les ouvriers étaient tous du même bord, tous sur le même plan. »

La guerre lui a aussi permis de constater un autre phénomène : 
compte tenu des évolutions intervenues pendant son absence, il a dû se réadapter, « c'était dur parce qu'il y avait beaucoup de changements,  la façon de vivre et de s'habiller puis surtout la mentalité des gens n'était plus pareille. »

Outre l'aspect mémoriel de cet ouvrage, ce qui fait son intérêt est la complémentarité entre l'aspect événementiel lié son époque, écrit en respectant l'écriture brute de Gaston Lucas et une réflexion sur son expérience, mise en forme par 
Adélaïde Blasquez.
 

Notes et références
[1]
Célèbre phrase de Céline que Sartre plaça en exergue de La Nausée

Voir également
*
Mémoire d'un bas breton -- Fabrication d'un collabo -- Marie Brick -- Alfred K, zouave et communard -- Le chant des Canuts --Les ombrelles du quai Pierre-Scize -- 

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<< Christian Broussas - Gaston Lucas -  © CJB  07/07/2025 >>
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samedi 5 juillet 2025

Besançon et sa région

   
Quartier Saint-Jean, rue de la Convention 
Fontaine place de la Révolution

« Le Doubs entoure presque la ville entière d'un cercle qu'on dirait tracé au compas… » Jules César

La ville de Besançon
- Classée Ville d'art et d'histoire (1986)
- Fortifications inscrites au patrimoine mondiale de l'Unesco (

       
Statue de Vauban           Lycée Jules Haag, ex école nle de l'horlogerie

 Les incontournables

Comme dans tout voyage, certains sites sont considérés comme importants et "méritent le détour" comme on dit.
D'abord la citadelle, site UNESCO,  et la vue qu'elle offre sur la vieille ville. Elle se compose d'un chemin de ronde à parcourir aussi bien dedans qu'en extérieur, qui donne sur la boucle de la rivière et les fortifications Vauban

Au bas de la citadelle, près de la cathédrale Saint-Jean et son horloge astronomique, la Maison de Victor Hugo où il naquit en 1802, retrace les différentes étapes de sa vie.

Pour les férus d’art et d’histoire, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie présente la plus ancienne collection française dans ce domaine, visite qui peut être complétée par celle du Musée du temps, noblesse oblige pour la capitale nationale de l'horlogerie.

  Quai du quartier Battant

Le palais Granvelle est un édifice renaissance construit par un proche de Charles-Quint. Il repose sur quatre corps de bâtiment, un sous-sol voûté en berceau et délimitant une cour entourée d'un portique supportant une galerie. On le considère comme un véritable joyau de la Renaissance avec son imposante façade d'influence italienne et flamande, comportant trois niveaux et cinq travées, surmontée d'un toit percé de lucarnes gothiques. 
Il se prolonge de jardins, la promenade Granvelle contenant entre autres un kiosque à musique, une grotte, une fontaine Wallace et des statues de Victor Hugo, natif de Besançon.

Aux alentours, on peut aussi visiter le musée des Maisons Comtoises à Nancray et son parc qui permet de découvrir les constructions typiques du département ou dans un autre registre la  grotte d'Osselle et son magnifique parcours.

  
A
ncien hôpital Saint-Jacques et chapelle Notre-Dame du refuge
La cour du Palais Granvelle

« Besançon n'est pas seulement une des plus jolies villes de France, elle abonde en gens de cœur et d'esprit. » Julien Sorel - Stendhal

La cathédrale Saint-Jean

Située entre la Porte Noire et la Citadelle, elle propose plusieurs curiosités remarquables. D'abord sa configuration avec ses deux absides opposées : un chœur roman et un contre-chœur du XVIIIe siècle. Ensuite, son autel circulaire en marbre blanc et un tableau peint sur bois datant de 1512, La Vierge aux Saints du peintre toscan Fra Bartolomeo. De l'autre côté, trône l’horloge astronomique, symbole de l'expertise de l'horlogerie bisontine. 

         
Vues de la cathédrale Saint-Jean : la façade  
La nef et le choeur

Ce chef d’œuvre de l’horloger-mécanicien Auguste-Lucien Vérité allie perfection mécanique et magnificence du décor. Son mécanisme est d'une complexité extraordinaire, constitué de quelque 30 000 pièces dont 57 cadrans et 11 mouvements pour les sonneries et l'animation des automates. 

       
La porte noire
Saint-Jean, chapelle Boituset

La porte Noire ou arc de triomphe romain remarquablement conservée, se situe en haut de la Grande rue, ancienne vois romaine traversant la ville. Vue du bas de la rue, elle est en avant-plan sur le clocher de la cathédrale 🏛️qui se détache en arrière plan.


L'horloge astronomique --
Saint-Jean, abside du St Suaire, sa gloire et sa croix triomphante

Toujours vers la cathédrale dans le même quartier, on trouve le square Castan et ses vestiges contenant plusieurs vestiges de l'époque gallo-romaine, colonnes d'un bâtiment romain, les piliers d'une église ou un ancien bassin de distribution des eaux.

  
Le parc Micaud, Promenade le long du Doubs
Le parc Micaud, La cascade

Le parc Micaud
C'est un ancien maire Jean Micaud qui en 1843 est à l'origine de ce parc qui contient quelque 400 arbres d'essences diverses : magnolias, hêtres à feuillage lacinié, tulipiers, paulownias... Il compte aussi un kiosque à musique du XIXe siècle, un bateau-restaurant, des aménagements (bassins, cascade, carrousel...)

Le parc se situe près du Casino et de la gare de Mouillère et prolonge la promenade de l'Helvétie le long du Doubs. Désormais, un passage sous l’avenue Édouard Droz relie le parc au quartier de l'Île aux moineaux

L'éco-musée

A une quinzaine de kilomètres à l'est du centre ville à Nancray, se trouve le musée-parc des maisons comtoises qui regroupe une trentaine de constructions reconstituées pour illustrer l’habitat rural ancien sur le thème du rapport de l’homme à la nature.
Les constructions présentées sont typiques des régions françaises : viennes à torchis et colombages (Alsace), fermes bressanes, du haut-Doubs avec toit en tuyé (cheminée pour fumer la viande) et tavaillons (plaquettes de bois), fruitière à comté du Jura, maison en grès rose des Vosges et différents ateliers (tisserand, four à pain, grenier, abreuvoir…) 

Du haut de la citadelle

Cette superbe réalisation achevée en 1684, due (comme de bien entendu) à Vauban, surplombe d'au moins cent mètres la ville ancienne blottie dans un méandre du Doubs. De ce fait, elle offre de magnifiques panoramas sur les alentours.
Elle s'étend sur une superficie de 11 hectares tournée de nos jours vers le tourisme et la culture. 

  
La citadelle, vue du chemin de ronde             Vue générale de la citadelle

Dans la région, on peut également aller visiter la vallée de la Loue et son "miroir" reflétant dans ses eaux pures les maisons d'Ornans et à Ornans, commune natale de Gustave Courbet, le musée qui lui est consacré. (voir mon fichier Courbet et Ornans) ainsi que le village de Mouthier-Haute-Pierre.
Autres sites intéressants à visiter : le château de Moncley, les sources de belles rivières comme la Loue et le Lison ou la vallée de l'Ognon.

Toujours sur la région, voir également : Salins-les-Bains et la saline royale d'Arc-et-Senans, le château de Joux,le saut du Doubs, Montbéliard  (voir mon fichier Visiter Montbéliard), la grotte d'Osselle ou le gouffre du Poudrey. 

Voir aussi

* Courbet et Ornans -- Dole du Jura -- Besançon, sa région --
* Autres photos 1 --  Autres photos 2 --

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<< Christian Broussas - Besançon -  © CJB  30/06/2025 >>
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dimanche 29 juin 2025

David Foenkinos, La famille Martin

 Référence : David Foenkinos, La famille Martin, éditions Gallimard,  226 pages, 2020 

           

Après Charlotte en 2014 qui lui valut le prix Renaudot et le prix Goncourt des lycéensDavid Foenkinos nous propose "une histoire ordinaire" vécue par une famille ordinaire: Mais faut-il vraiment se fier aux apparences ? 

Il n'est d'ailleurs pas très optimiste sur la portée de son roman, puisqu'il écrit : « Si on pouvait encore parler de mon livre deux semaines après la sortie, ce serait déjà très bien. » (p. 82) 

Comme beaucoup d'écrivains, David Foenkinos est guetté par le syndrome de la page blanche, encore plus quand il s'agit d'un écrivain connu et reconnu. Il se résout alors à recourir au réel, choisit pour cela une personne au hasard : « C’est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre. »

         

Son idée est de bâtir son nouveau roman sur des personnages du quotidien, une retraitée, ex cousette de chez Chanel, une professeure d’histoire-géo dans un bahut de banlieue, un agent d’assurance et deux adolescents insaisissables. C’est ainsi qu’il va rencontrer Madeleine et sa fille Valérie, démarrant son récit sur la famille Martin.

Outre Madeleine et  Valérie , la famille Martin est composée d'une seconde fille Stéphanie qui vit à l'étranger et ne s'entend pas avec sa sœur ainsi que les deux enfants de Valérie, deux adolescents nommés Jérémie et Lola. Patrick son mari est un homme réservé qui au travail est en conflit avec son responsable Desjoyaux et craint d'être licencié.

            

Jérémie Martin apparaît plutôt comme un adolescent distant, indolent, qui se raconte des histoires. Il manque de confiance en lui, même s'il s'ouvre un peu au fil du récit. Sa sœur Lola est une fille secrète et rêveuse qui refuse l'intrusion du narrateur dans sa famille.

On apprend rapidement que Valérie aimerait se séparer de Patrick et que Madeleine a vécu un grand amour de jeunesse avec Yves Grimbert qui l'a subitement quittée pour aller s'installer aux États-Unis. Elle s'est ensuite mariée avec René Tricot, décédé depuis. Elle aura finalement l'occasion d'aller rencontrer Yves chez lui à Los Angeles

Rassurez-vous, vont poursuivre leur histoire d'amour (ouf), Patrick après quelques péripéties ne sera pas licencié  (ouf) et avec les enfants, ça va plutôt s'arranger. 

Que cette histoire soit vraie ou non, finalement peu importe, l'auteur joue de ce flou, de cette ambivalence entre fiction et réalité, étant aussi bien observateur que personnage principal du récit. A ce propos, il essayera de renouer avec Marie son ex mais il arrivera... trop tard.

         

Pour David Foenkinos, toute histoire a son intérêt et contient sa part de vérité mais il lui faut encore convaincre du bien fondé de sa démarche, de sa profonde réalité qui permet aussi d'y insuffler plus de dynamisme, d'ouvrir ainsi autant de pistes narratives et d'en conserver toute la magie.

David Foenkinos s'y essaie avec un certain bonheur et même s'il ne réussit pas toujours, il s'efforce avec un style un peu plat, d'y introduire un peu d'humour pour mieux pimenter son propos.  

Mes articles sur David Foenkinos
* Les souvenirs -- La délicatesse -- Charlotte -- Deux sœurs --
* Le mystère Henri Pick -- Vers la beauté --
*
La famille Martin --

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<< Christian Broussas - Martin -  © CJB  29/06/2025 >>
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vendredi 27 juin 2025

Saint-Gervais-les-bains

 
Vue générale du versant nord de Saint-Gervais
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Après notre visite à Chamonix, nous y retournons la semaine suivante en nous arrêtant pour une visite à Saint-Gervais-les-bains dans le "pays du Mont-Blanc", au-dessus de la vallée allant de Chamonix à Bonneville et Genève

  Façade de l'église Saint-Gervais

La commune est tout en hauteur, composée aussi de nombreux hameaux dont Saint-Nicolas-de-Véroce entre Saint-Gervais et Les Contamines-Montjoie, avec sa charmante église datant de 1725 et sur sa voûte une magnifique peinture ayant pour sujet l'apothéose de Saint-Nicolas

  
Anciens quartiers  
Quartier de la comtesse, villas belle époque

Le centre ville de Saint-Gervais

Le centre est encore de nos jours dominé par les grands hôtels construits entre les XIX et XXe siècles au cours pour recevoir les personnalités qui venaient prendre les eaux à Saint-Gervais, comme comme le Mont-Joly Palace inscrit aux monuments historiques.

Ces grands hôtels vont marquer la configuration de la ville avec les belles demeures que font édifier cette clientèle privilégiée jusque dans les années 1930.

      
L'église Saint-Gervais : ensemble et tour-clocher

L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais

C'est un édifice ancien reconstruit au XVIIe siècle, à l'exception de son clocher. Elle est dédiée à Saint-Gervais, martyr du Ier siècle. 

            
Mobilier alpin                      
                     Fontaine de l'église 

L'hôtel de ville

Il est situé à l'emplacement de la maison seigneuriale des comtes de Montjoie. Leurs descendants la vendent en 1770 au notaire Pierre Goutard

       
La mairie                                 
           La gare du tramway  

Son fils rachète alors l'ensemble du domaine. Il sera le fondateur des Bains du Fayet, hameau de Saint-Gervais situé dans la vallée où l'on trouve également les thermes. Il a aussi créé une fondation pour accueillir des jeunes filles pauvres du pays.  Devenue un bureau de bienfaisance, elle fonctionnera jusqu'en 1901.

     
Dans le jardin public                           Retable du choeur de St-Gervais

Transformée en Hôtel Régina détruit par un incendie en 1909, elle deviendra la poste puis l'hôtel de ville en 1936 qui a connu récemment une rénovation importante.

  
Au centre ville, 
Petite balade, sculpture moderne

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