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La romanche
L'an dernier, nous avions grimpé le col du Lautaret pour aller visiter tout en haut le Jardin botanique. Cette fois, nous redescendons le col pour aller dans le bas en direction des sources de la Romanche sur la commune de Villar d'Arène. Nous laissons le grand camping à l'entrée du Bas du col pour chercher un coin tranquille... et ombragé en cette journée très chaude.
Calme et quiétude dans ce paysage qui vit au rythme des gargouillis de l'eau de la Romanche qui glisse sur les galets et se faufile entre les blocs caillouteux.
Tout près du cours de la rivière, on a déniché un petit coin ombragé par
des saules et des conifères. Les randonneurs et autres varappeurs
passent un peu plus loin à l'écart vers les points de départ des
sentiers de randonnées qui constellent cette zone pour grimper vers le lac du glacier d'Arcine, le refuge et le lac du pavé, refuge de marmottes, la source de la Romanche et plus généralement se balader dans le parc national des écrins.
Après ces moments de farniente, remontée par la route de Villar d'Arène vers le hameau de Cours et le lac du Pontet. Parcours en voiture jusqu'au point où la route n'est plus goudronnée et où on frôle les 2000 mètres d'altitude.
Le seul bémol concerne le dernier tronçon de la route si étroite qu'on se double avec grande difficulté. A ce niveau, même s'il faut enjamber en sautant sur des pierres, le ruisseau du Rif de l'égoutail qui coupe la pente, on monte à son rythme jusqu'au sommet pour (enfin) découvrir l'objet de nos désirs : le lac du Pontet.
Ce modeste lac de montagne s'ouvre sur un panorama à "couper le souffle" si j'ose cette expression si éculée, à moins que ce ne soit l'altitude qui me fasse cet effet. Les pêcheurs sportifs pourront y taquiner le poisson tout en admirant les glaciers de la Meije et du Lautaret.
Vue du lac du pontet
Le Pré de madame Carle
Après être descendus jusqu'au Bas du Col, je vous convie à une balade du côté de Vallouise au pied du Pelvoux. On y accède par la vallée de la Durance puis par celle de Vallouise et enfin par la vallée du Gyr qui conduit après force virages et grimpettes jusqu'au fameux pré en question.
Après, plus de route... et c'est vertigineux : devant nous s'élèvent les parois abruptes du mont Pelvoux
enserrant l'espèce de cirque étroit qui ne s'ouvre que d'un côté qui
donne accès aux nombreux circuits de randonnées et d'alpinisme pour
accéder aux ascensions de la montagne des Agneaux, la Roche Forio et la Barre et le Dôme des écrins. Là, on snobe les 4000 mètres. Bigre... J'en ai le vertige.
Il paraît que c'est la perle de parc national des écrins. Mais chut... pas de pub, ça pourrait attirer les touristes !
Neige en juillet
Moi,
je m'en tiendrai à une activité plus prosaïque et moins fatigante :
inspecter la flore locale avec venant à l'appui de ma nouvelle
érudition, des petites plantes fort mignonnes en cette saison qui
offrent là mes yeux émerveillés leurs fleurs aux coroles multicolores.
En plus des photos de fleurs endémiques que j'ai collationnées avec soin
et que vous trouverez infra, je vous invite à aller voir d'autres
exemples disponibles à l'adresse suivante : Les fleurs des Alpes.
La légende du pré de madame Carle
Histoire de vengeance. La trop belle Louise Carle, femme du président du parlement de Grenoble, Geoffroy Carle, eut deux amants. Le premier fut un jeune peintre italien chargé par Geoffroy de réaliser une fresque sur les vices et leurs châtiments dans l'église Saint-Laurent des Vigneaux. Or il advint que par jalousie, l’italien peigne les portraits de la belle et du seigneur de Rame son amant, sur la fresque, selon son humeur revancharde : son prétentieux amant avec la tête de l'orgueil et la belle Louise juchée sur un bouc représentant la luxure.
Ce qui bien sûr n’échappa nullement à Geoffroy qui priva de nourriture et d’eau la mule de sa femme puis conduisit l’attelage dans le fameux pré goûter à la fraîcheur de la rivière qu’on appelle le torrent de Saint-Pierre. La mule pressée de se désaltérer, se jeta incontinent dans les eaux tumultueuses où la belle madame Carle ne tarda pas à se noyer.
Oyé, oyé, charmantes touristes, si votre homme vous emmène roucouler au bord de la rivière dans le pré de madame Carle, méfiez-vous… et pas seulement des galets qui roulent sous les pieds.
À moins, charmantes touristes, que vous n’ayez rien à vous reprocher. (si, si, c’est possible !
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