Pour cet anniversaire, je voudrais saisir
Dans l'impondérable ce qui peut nous unir,
Évoquer quelques souvenirs, tranches de vie
Qui rescellent aussi une douce nostalgie.
On aurait pu sans doute ne pas se connaître,
Continuer nos routes sans se reconnaître,
Se côtoyer comme ça par distraction
Sans véritablement y prêter attention.
Il en faut parfois peu pour rater l'essentiel
Comme chante Georges Brassens, tous ceux et celles
Qu’on croise juste un instant, « qu'on connaît à peine »
Et qu’un beau jour, « un destin différent entraîne… »
J’aurais pu voir circuler ta vieille Panhard
Sans penser alors à un quelconque hasard,
Sans songer à un alignement des planètes
Quelque part dans le ciel au-dessus de nos têtes,
Ou suivre ta Java filer vers La Villette,
De notre banc, à côté de ma mobylette.
La vie peut parfois avoir de ces attentions
Auxquelles on ne prête guère grande attention.
<< Christian Broussas Hasard . VIII © CJB ° 11/12/2025 >>
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