samedi 13 décembre 2025

Thomas Snégaroff, La conspiration

 Référence : Thomas Snégaroff, La conspiration, éditions Albin Michel,368 pages, octobre 2025 

Une fresque saisissante de l’Amérique des années 1930

 

        

Spécialiste de l'histoire des États-Unis, Thomas Snégaroff intervient aussi souvent dans les médias, surtout pour commenter l'actualité politique américaine.

Il a écrit de nombreux articles et ouvrages sur Les États-Unis, comme L'unité réinventée. Les présidents américains face à la nation et Les États-Unis pour les Nuls en 2012 et en 2009 Faut-il souhaiter le déclin de l'Amérique ? Un autre livre en 2012, L'Amérique dans la peau (Quand les présidents font corps avec la nation) sur le rôle du corps des présidents depuis Theodore Roosevelt.

 

          

La conspiration s'inscrit dans sa tentative de compréhension des États-Unis. Cette fois-ci, il nous entraîne dans le sillage des participants d'un complot qui s'est déroulé dans les années 1930 et renvoie aussi aux enjeux de nos sociétés contemporaines.

1933 : Les États-Unis s’enfoncent dans la crise, quelques membres de l'élite (banquiers, industriels, généraux) ressentent cet abaissement comme une humiliation.
Leur solution : créer une nouvelle Amérique, autoritaire, nationaliste, se prévalant des formules fascistes venue d’Europe. Pour cela, il faut se liguer, comploter pour s'opposer à Roosevelt et aux Juifs. 

        

Inspiré de faits réels méconnus, cet ouvrage relate de manière très factuelle les prémices d’un coup d’État qui aurait pu emporter la démocratie américaine.
Au cœur de ces faits, on trouve le général Smedley Butler, héros de guerre respecté, que les conjurés vont essayer de rallier à leur cause pour renverser le président. Et sa réponse sera déterminante.




Cette histoire nous entraîne dans une belle analyse des mécanismes du complot et des moyens de le neutraliser. Avec des personnages intéressants qui nous poussent à partager cette aventure et à réfléchir à ses implications politiques et sociétales.

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<< Christian Broussas Snégaroff II © CJB ° 11/12/2025  >>
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jeudi 11 décembre 2025

Vertu du hasard

          

Pour cet anniversaire, je voudrais saisir 
Dans l'impondérable ce qui peut nous unir,
Évoquer quelques souvenirs, tranches de vie
Qui rescellent aussi une douce nostalgie.

On aurait pu sans doute ne pas se connaître,
Continuer nos routes sans se reconnaître,
Se côtoyer comme ça par distraction
Sans véritablement y prêter attention.

Il en faut parfois peu pour rater l'essentiel
Comme chante Georges Brassens, tous ceux et celles
Qu’on croise juste un  instant, «
 qu'on connaît à peine »
Et qu’un beau jour, « un destin différent entraîne…
»


J’aurais pu voir circuler ta vieille Panhard
Sans penser alors à un quelconque hasard,
Sans songer à un alignement des planètes
Quelque part dans le ciel au-dessus de nos têtes,
Ou suivre ta Java filer vers La Villette,
De notre banc, à côté de ma mobylette.

La vie peut parfois avoir de ces attentions
Auxquelles on ne prête guère grande attention.

 

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<< Christian Broussas Hasard . VIII © CJB ° 11/12/2025  >>
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mercredi 10 décembre 2025

Jeux de mots

  QUESTIONS SANS REPONSE

"Je suis timbré et fier de lettre" (C'est comme ça)
 
  

Les moulins, c’était mieux à vent ?
Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il changer  de chêne ?
Si le ski alpin, qui a le beurre et la confiture ?
Je "m’acier" ou je "métal" ? Que fer ? (Y'a pas de quoi faire le fier)
 
Un prêtre qui déménage a-t-il le droit d’utiliser un diable ? 
Est-ce que personne ne trouve étrange qu’aujourd’hui des ordinateurs demandent à des humains de prouver qu’ils ne sont pas des robots ? (Histoire de se mordre la queue)

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Est-ce qu’à force de rater son bus on peut devenir ceinture noire de "car raté" ?
Est-ce qu’un psychopathe peut être embauché chez Lustucru ?
Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?
Lorsqu’un homme vient d’être embauché aux pompes funèbres, doit-il d’abord faire une période décès ?
 
Je n’ai jamais compris pourquoi le 31 mai est la journée sans tabac, alors que le lendemain c’est le premier joint !
Une sceptique est une nana qui doute mais en plus si elle est sûre de douter, ne devient-elle pas une "fausse sceptique" ?


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<< Christian Broussas Jeu mot © CJB ° 11/12/2025  >>
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vendredi 5 décembre 2025

Que peut l'amitié...

« Tout feu s'éteint, puisqu'il peut s'allumer. »
L'ami d'enfance - Marceline Desbordes-Valmore

Ô mon ami, fasse que ma prière
T'apporte quelques rais de lumière,

Déchire un peu le voile de la nuit,
Te rappelle ce qu'était notre vie.

Tous les crédos, les recours à la foi
Ne pourront effacer tous les pourquoi,
Combler en nous ce vide de l'absence
Ni parvenir à lui donner un sens.

Que peut l'amitié contre le destin,
Le sort cruel qui fut alors le tien,
Que peuvent les rappels de la mémoire

À tous les songes creux d'un vain espoir ?

Que peut faire toute ma compassion
Contre la pression de la raison,
Mes yeux sans pleurs désormais, des yeux vides
Qui cherchent encore ton regard livide ?

Je voudrais te dire en toute conscience
Que la vie doit bien avoir un sens
Mais mon  cœur a beaucoup trop de chagrin
pour que j'y aperçoive un lendemain.

Que peut l'amitié contre le froid de la tombe
Et le sentiment fugace que tout succombe ?
Que signifie cette lueur, ce fol espoir
Quand peu à peu s'éteint la lumière du soir ?

Ô mon ami, je voudrais ces vers éternels
Gravés dans le marbre d'un amour fraternel,
Mais déjà dans mon cœur ton image faiblit
Et le tenace travail du temps s'accomplit.

  

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<< Ch. Broussas  Que peut l'amitié • © CJB ° 05/12/ 2024  >>
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mardi 2 décembre 2025

François Ozon, L’Étranger, film

RéférenceL’Étranger d'après Albert Camus, paru en 1942, film 2025 avec dans les rôles principaux :
Benjamin Voisin (Meursault), Rebecca Marder (Marie Cardonna), Pierre Lottin (Raymond Sintès), Denis Lavant (Le vieux au chien), Swann Arlaud (L'aumônier), Nicolas Vaude (Le procureur). 


« En s’attaquant à l’énigmatique Meursault d’Albert Camus, François Ozon relève un sacré défi. Il mêle savamment fidélité à l’œuvre et audaces narratives [...] Une adaptation très réussie. » Télérama
 

             
Affiche du film                Mostra 2025      

Le fil conducteur est bien connu et, à cet égard, le scénario suit bien le déroulement du roman : [1]
Alger 1938. Meursault, un jeune homme, la trentaine, un modeste employé, enterre sa mère sans manifester (c'est du moins ce qu'on leur reprochera) la moindre émotion. [2]

  Meursaut et Marie

Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. La vie quotidienne reprend, avec le travail et les loisirs à la plage. Marie rêve de mariage mais lui ne semble pas prêt pour s'engager, il semble d'une façon plus générale, hésitant, sans ambitions et refuse la promotion que lui offre son patron.

Son voisin et ami Raymond Sintès va perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’au drame central, sous un soleil de plomb sur la plage déserte. Dès lors, le sort de Meursaut est scellé : condamné pour avoir refusé de jouer le rôle que la société attend de lui, en disant simplement et crument SA vérité. [3]

  
Benjamin Voisin avec Ozon    
    Meursault avec Marie

Meursault se veut anonyme, il n'a toujours pas de prénom [4]
il me rappelle "Bartleby" le personnage d'Hermann Melville qui répète souvent 
« Je préfère ne pas » et se retranche peu à peu des autres.

L'itinéraire de Meursault illustre bien les questions existentielles sur la vie et la mort, l’absurde et l’humain. En prison, il se positionne face à la mort, face à la dialectique classique de l'aumônier. Camus était résolument athée, refusant les promesses d'un au-delà édénique jouant sur la peur de la mort. 1942, année de parution de L’Étranger, c'est aussi le temps où Camus est venu soigner en France une nouvelle crise de tuberculose [5], de nouveau confronté au spectre de la mort.  Une peine de mort que, d'un point de vue éthique, il refuse de toutes ses forces, luttant pour son abolition. [6]

 
Meursaut et Marie sur la plage        Meursault lors de son procès

Dans sa prison, Meursault tombe sur un vieil article de journal relatant un fait divers : deux femmes tuant leur fils et frère qui avait décidé de rester anonyme, terrible méprise symbole pour Camus (et pour Meursault) de l'absurde. Camus reprendra ce qui est une simple anecdote dans L’Étranger dans sa pièce intitulée "Le Malentendu".

Interview de François Ozon (extraits)
- Dans toute adaptation, il y a une part de trahison, qu’il faut accepter. Les langues littéraires et cinématographiques ne sont pas les mêmes. J’ai suivi mon instinct et j’ai collé à la vision d’Albert Camus.

- Pour moi, la première partie de « L’Étranger » (les obsèques de la mère de Meursault, la vie quotidienne à Alger et l’assassinat de l’Arabe sur la plage) devait être sensorielle, quasiment muette avec un rythme lent. La seconde partie avec le procès de Meursault et son emprisonnement était celle que j’appréhendais le plus.

- Dans mon film, les deux personnages féminins, Marie et Djemila, la sœur de l’Arabe, sont plus présentes que dans l’œuvre de Camus. Marie par exemple n’est pas une amoureuse naïve, elle prend conscience que Meursault est un homme différent.
 

       
François Ozon avec des membres de son équipe
François Ozon en compagnie de Denis Lavant (Le vieux au chien)

Notes et références
[1] Le film débute non par « Aujourd'hui, maman est morte » comme chez Camus mais par « J'ai tué un Arabe. »
[2] En 1967, Luchino Visconti en avait déjà signé une adaptation, avec Marcello Mastroianni dans le rôle de Meursault
[3] Camus connaissait bien les mécanismes de la justice pour avoir assisté à des procès comme journaliste au journal Alger Républicain 
[4] Dans "La mort heureuse", un roman précédent paru à titre posthume, Meursault se prénomme Patrice.
[5] Il ira se reposer et regagner des forces au Panelier en Haute-Loire près de la commune de Chambon-sur-Lignon, chez Paul Œttly, oncle de sa future femme Francine Faure, où il rencontrera Francis Ponge.
[6] Voir entre autres son ouvrage 
Réflexions sur la peine capitale écrit avec Arthur Kœstler. 

Voir également
* Alice KaplanAvec Camus, En quête de "L'Étranger" --
* 
Camus Malraux et l’étranger --

Autres références
* Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête -- Camus à Alger --
* Camus au Panelier -- La mort heureuse --

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<< Christian Broussas - L’Étranger, film -  © CJB  02/12/2025 >>
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samedi 22 novembre 2025

Robert Christophe, Les flammes du purgatoire

 Référence : Robert Christophe, Les flammes du purgatoire, Éditions France-Empire, 258 pages, janvier 1979 

Robert Christophe participe à la Bataille d’Amiens, en 1940 où il est fait prisonnier, envoyé dans un oflag comme officier sous-lieutenant. Il est actif dans la résistance organisée dans son camp et en représailles, est transféré dans le camp de Lübeck. Une captivité de cinq années où il en profite pour approfondir ses connaissances. 

En 1945 dès sa libération,  Robert Christophe reprend ses activités d’historien, en particulier sur la Révolution et l'Empire, écrivant dans plusieurs journaux et donnant de nombreuses conférences. [1]

Il va publier en collaboration avec sa femme Une famille dans la guerre (ou Le Miracle de nos prisons), souvenirs de guerre et œuvre d’amour relatant ses années de prisonnier, la déportation de sa femme Marcelle et de sa fille Francine.
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Les flammes du purgatoire est sous-titré « Histoire des prisonniers de 1940, » le flot des prisonniers de guerre pris dans les filets allemands en mai et juin 1940 et transférés ensuite dans des camps en Allemagne les "KG" en abrégé. 

Robert Christophe fut l’un des 1 845 000 prisonniers de guerre qui se retrouvèrent « faits aux pattes », pris les armes à la main ou livrés à l'ennemi par une organisation militaire pas à la hauteur des enjeux d'alors. 

         

Pourtant l’armée française paraissait aussi forte que la Wehrmacht. Nombre de chars, d'avions ou de navires capables de rivaliser avec les matériel allemand. Alors comment expliquer l'effondrement rapide de l'armée française devant l'ennemi ?

Pour Robert Christophe, tout fut affaire d’ordres contradictoires, d’incompréhension entre l’état-major et les commandants régionaux et locaux, en particulier le passage de témoin entre Gamelin et Weygand et des ordres mal transmis. La désorganisation, l'exil de populations lancées sur les routes entravèrent bien des velléités de résistance militaire. 

        
"Sous le manteau" : 
Histoire d'une vidéo tournée dans l'Oflag XVIIA situé en Autriche à Edelbac

D'où l'une des conséquences les plus frappantes : un nombre sidérant de militaires captifs qui servirent de main d’œuvre et subirent des conditions de détention parfois effroyables, pas forcément très différentes de celles des déportés. Robert Christophe démontre ici que les nazis ne respectèrent aucun des accords signés, rejetèrent les conventions de Genève, même si au début ils firent semblant, soutenant qu'il n'y avait aucun prisonnier allemand en France, ce qui était une évidence et qu'il ne pourrait dons n'y avoir aucune réciprocité.

            

A travers des exemples et des anecdotes, il nous apprend beaucoup de choses sur la vie quotidienne surtout dans les oflags, mais aussi les stalags et les kommandos, ces groupes de travail allant chaque jour travailler à l'extérieur du camp. 
Un livre fort bien écrit et surtout très bien documenté qui montre les grandeurs et petitesses de ces individus jetés dans le grand bain de la guerre et pour beaucoup, l'envie de se faire la belle et de rejoindre leur pays, même occupé

      

Notes et références
[1] Par exemple, La Révolution française racontée à tous, Marie tête d’ange, cantinière d’Empire, Amours et guerres du maréchal Marmont, Napoléon controversé, Napoléon, empereur de l’île d’Elbe

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<< Christian Broussas - Flammes purgatoire -  © CJB  08/09/2025 >>
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lundi 17 novembre 2025

Un livre, un débat 2025 Cyrano

Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac



« C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. » Edmond Rostand

Edmond Rostand (1868-1918), à 29 ans, c’est Cyrano de Bergerac, En 1900, L’Aiglon avec Sarah Bernhardt.
Villa Etchegorria, la "villa rouge" puis L’Arnaga à Cambo-les-Bains avec sa femme, la poétesse Rosemonde Gérard et ses deux fils. Sur une plaque au-dessus de la porte d'entrée sont gravés ces mots de Rostand :
« Toi qui viens partager notre lumière blonde // Et t'asseoir au festin des horizons changeants, // N'entre qu'avec ton cœur, n'apporte rien du monde // Et ne raconte pas ce que disent les gens. »

« Cyrano est un personnage qui échoue et évoque chez chaque spectateur la part d'échec qu'il recèle. » Libération C’est un maître de l’autodérision.

Fil conducteur
- Provoqué par un snob, Cyrano se moque de lui et surtout de son nez.
- Pas question de séduire Roxane qui aime Christian, beau cadet de Gascogne qui manque d’esprit.
Il lui propose : "Je serai ton esprit, tu seras ma beauté", mais Christian sent que Roxane aime un Cyrano qui manque de confiance en lui.
- Quinze ans après, Roxane, toujours amoureuse de Christian, s'est retirée dans un couvent où Cyrano lui rend souvent visite. Un jour, Cyrano est blessé dans un attentat.
Après la mort de Christian, Cyrano écrit toujours à Roxane retirée dans un couvent. Cyrano mourant lui dira enfin la vérité à préfère beauté intérieure de Cyrano à beauté plastique de Christian.

Contexte/genèse
- Pesanteur : 5 actes, alexandrins, difficile à monter (50 personnages, longue, 2 600 vers, nombreux décors et costumes) 
à cf Edmond pièce d'Alexis Michalik
à Adaptations modernes ("théâtre total", Podalydès)
- Mais scènes variées et dialogues animés. Alterne scènes de duel et scènes d'amour (voir Les temps forts, acte III, contraste) --
à
Tient d’une "BD de cape et d’épée" et d’une réflexion sur la condition humaine
- Cyrano : symbole intégrité, courage, gloire, amour, bravoure, inconscience...
              àTous les mots sont fins quand la moustache est fine.

Les temps forts
Acte I
– La tirade du nez -Acte II – Le stratagème (scène 10) - Acte III – Scène du balcon (scène 5)
--> contraste scènes visuelles & textuelles (p 232) 
--> contraste scènes animées + tendres/romantiques
Acte IV – Arras (été 1640), mort de Christian - Acte V – La vérité, mort de Cyrano

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Le comte de Guiche, duc de Grammont (1604-78) – pair, ministre d'État et maréchal de France
- Militaire et diplomate : Victoire sur Espagnols en 1647 puis dirige la Normandie et la Picardie. 
- Ambassadeur : organise mariage de Louis XIV, accueille à Bayonne le roi, sa mère et Mazarin.
- Outre Cyrano, a inspiré aussi Dumas dans Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne.

Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), était poète, mousquetaire, libre-penseur
- Homme libre, Sans dogmatisme, généreux, athée libertin (Henry Le Bret, ami & biographe)
- "La mort d’Agrippine" en cinq actes et en vers qui fit scandale
-  "Le pédant joué" (1645), comédie en cinq actes où beaucoup ont puisé, comme Molière dans cette réplique : « Qu’allait-il faire dans cette galère ? ».
- "L’autre monde", diptyque considéré comme le début de la science-fiction, inspirant Swift…
Il a aidé un ami à séduire une jeune snob en lui indiquant comment choisir ses mots.
Il meurt à 35 ans, d’une pièce de bois sur la tête en sortant de chez le duc d'Arpajon. 

Voir également
* cf Cyrano V2 -- Présentation --
* cf Cyrano-audibleRostand à Cambo --

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<< Christian Broussas - Cyrano 1 -  © CJB  17/11/2025 >>
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