mardi 25 février 2014

Patrick Besson

PATRICK BESSON ET SON ŒUVRE

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Patrick Besson a débuté comme chroniqueur littéraire au journal 'L'Humanité' puis il a travaillé pour divers journaux comme le Figaro, le Point, Voici ou Marianne. Polémiste redoutable, il a aussi collaboré à 'L'Idiot International', le journal de Jean-Edern Hallier.
 
Les polémiques ont repris à l'occasion des guerres de l'ex-Yougoslavie où Patrick Besson a publié un lire soutenant la Serbie et, à cette occasion, s'est opposé à Michel Polac ou Romain Goupil. [1]

Saint-Sépulcre !

Si le bordel de la rue Bordelle à Paris (aujourd'hui rue Descartes) a peut-être existé, ses héros sortent bien de son imagination. Le poète-jongleur et son jeune ami tombent amoureux de la même prostituée dans ce XIIIè siècle qui voit une première renaissance au sein même du Moyen-âge. C'est aussi le siècle des croisades avec le pieux Louis IX, futur Saint-Louis, et l'extraordinaire voyage qui mènera les croisés à Chypre, Aigues-Mortes, Constantinople et Jérusalem.
Petites histoires insolites dans une grande histoire tourmentée.


Référence : "Saint-Sépulcre", Patrick Besson, Paris, Éditions Fayard, 286 pages, 2005, ISBN 978-2-213-62584-3

  Come Baby

Avoir 54 ans au XXIe siècle et être journaliste-écrivain français. Il a rompu avec son amie, une jeune romancière qui vient d'être primée. Sur un coup de tête, parce qu'il a vu une belle actrice thaïlandaise dans un téléfilm, il part à sa recherche à Bangkok mais en fait il est sous le charme du personnage qu'elle incarne et qu'il rencontre dans Sukhumvit, une boîte de nuit de la capitale.


De plus, il tombe mal : C'est l'époque de la La crise financière mondiale et la révolution des Chemises rouges en Thaïlande. Un beau livre qui décrit bien l'ambiance quelque peu désenchantée d'une époque, basé sur une forte dose d'autobiographie.


La critique de Charlotte Bocquenet : " Dès les premières lignes, on reconnaît sa plume. Quand il s’agit des femmes, Patrick Besson a ses manies : la femme blonde et longue, sa mère, la brune exotique, ses livres publiés, ses principes (« on ne trinque pas avec du champagne »), sa jeunesse perdue. Tout y est, tout y est noyé dans sa lassitude du quinqua. "
 
Référence : "Come Baby", Patrick Besson, Paris, Éditions Fayard, 96 pages, 03/2011, ISBN 9782755505894
 
 
Commentaires
- " J'aime être au bord des larmes et du rire avec vous. Dans ce livre, voue êtes tout entier. Du grand art. " Michel Déon, Le Point
- " J'ai adoré Come Baby, je pense que c'est un grand roman d'amour. " Frédéric Beigbéder, Le Figaro magazine
- " Petit livre sec à l'impudeur navrée qui rappelle le meilleur Nourissier. " Jérôme Garcin Le Nouvel Observateur

Voir aussi :

- "Dara", éditions du Seuil, 256 pages, 1985, ISBN 2-02-008887-8, grand prix du roman de l'Académie française 1985;  [2]
- "Les Braban", éditions Albin Michel, 1995, ISBN 978-2226078513 Prix Renaudot 1995
- "La statue du commandeur", éditions Points, 416 pages, 2008, ISBN 9782757809990 [3]
- "Le Corps d’Agnès Le Roux", éditions Fayard, 120 pages, 04/2008, ISBN 978-2-213-62912-4 [4]
 
- Présentation de Come Baby
 
Notes et références

[1] « Ma mère était une Croate monarchiste serbe, mon père un demi-juif gaulliste. Tous les deux étaient très étrangers à la politique et à la religion. C'était un couple de joyeux danseurs, frivoles, sérieux. » (L'Express, 1er juin 2001)
[2] A travers Brigitte, la fille de Dara, nous remontons le passé, à la recherche de la vie de sa mère. Dara, d'origine serbe, quitte son pays à la victoire des partisans de Tito, à la sortie de la guerre pour fuire en Italie, avant de s'installer à Paris. Le portrait d'une femme dans le siècle. 
[3] Pouchkine et Gogol : deux grands écrivains, deux amis. Pris, chacun à leur manière, dans la tourmente du XIXe siècle russe : dictature, révolution manquée, exécutions, exils intérieurs ou extérieurs, censure. Le mariage de Pouchkine, la solitude de Gogol, et ce don merveilleux que le premier fit au second : celui des sujets des 'Ames mortes' et du 'Révisor' forment la trame de de ce roman. 
[4] Ce récit évoque un fait divers mêlant des éléments amplement divulgués par les médias à des aperçus et interprétations propres à l'auteur. Et aussi une belle occasion de brosser un portrait très contrasté de Nice à l'époque de Jacques Médecin. 
 
            <<< Christian Broussas – Courmangoux, 28 mai 2012 - <<< © • cjb • © >>>

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