Limoges :
Le quartier des Ponts, le long de la Vienne
Le clos Sainte-Marie
Nous avons choisi cette fois de rentrer par le chemin des écoliers. Après Limoges, nous sommes remontés au nord par la vallée de la Creuse pour nous diriger ensuite vers L’Indre entre Le Blanc, Argenton et La Châtre avec les visites de Le Blanc et de la Brenne, La Châtre et sa région, Neuvy-Saint-Sépulchre et sa basilique, le circuit George Sand pour finir par le château de Culan.
Balade dans la ville de Limoges
La cathédrale
St-Etienne
Limoges s’est développée sur un éperon rocheux dominant la Vienne, La Cité-Haute, avec la haute stature de la cathédrale Saint-Étienne, les jardins de l’Évêché qui descendent en espalier vers la Vienne et son pont romain, l’église de l’Évêché dans l’abbésaille et, jouxtant la cathédrale, le musée des Beaux-Arts. (musée de l’évêché)
Rue de la boucherie L'église St-Michel
De là, par le boulevard Louis Blanc qui mène à l’Hôtel de ville et où l’on peut encore flâner dans les boutiques de porcelaine, ou par la place Jourdan, on rejoint le centre historique que domine l’église Saint-Michel des lions, place du Présidiale, la place de la Motte avec les Halles, classées monument historique, sur la gauche et de l’autre côté les rues piétonnes, rue de la cloche, rue du temple, rue du Consulat reliées par la magnifique Cour du temple, qui descendent vers la ville moderne au-delà de l’avenue Jean-Jaurès.
La cour du temple et
l’entrée de la halle
Place de la Motte Champ de juillet
L’église Saint-Michel est surtout remarquable par
ses superbes vitraux qui prennent des teintes irisées quand le soleil
les traverse, et son autel gothique ciselé. La halle est en granit de
style gothique tardif (14-16ème siècle) surmonté d’un clocher limousin
de 70 mètres de haut et terminé par une boule de cuivre. Quatre
tourelles d’angle soutiennent les étages supérieurs du plan octogonal.
St-Michel des lions,
clocher, vitrail, autel, St-Michel
On peut alors pousser jusqu’à la gare des Bénédictins en passant par un grand parc qui relie le quartier de la gare au centre, le champ de juillet. Plus bas, en direction de la Vienne, on peut visiter les Casseaux, seul four de porcelaine encore existant et classé monument historique.
Gare des Bénédictins avec jets d’eau du champ de juillet
Le four des Casseaux Immeuble place des Bans
Place d’Aine, le Palais de justice, classique avec ses colonnades, est bordé d’un parc, le jardin d’Orsay et sur sa droite, la place Winston-Churchill avec les vastes bâtiments du Musée national de la porcelaine, musée Adrien Dubouché et ses nombreuses collections de porcelaines modernes et anciennes. Sur le haut du boulevard Gambetta, juste avant la place d’Aine, on peut admirer un bel immeuble classique datant de 1891 et l’immeuble d’à côté, sans caractère mais qui vit naître le peintre Auguste Renoir.
L'hôtel de ville Le pavillon du Verdurier
Immeuble bd Gambetta Fouilles nécropole St-Martial
L’Indre entre Le Blanc, Argenton et La Châtre
Argenton sur CreuseSa rue principale, son église avec la flèche de son clocher-porche, ses ponts dont le Vieux-Pont (en fait reconstruit au 19ème siècle), ses vues magnifiques sur la Creuse, la statue de la Vierge sur les hauteurs de la Creuse…
Vues d'Argenton sur Creuse
La Brenne est un espace naturel marécageux à l’origine et structuré en étangs d’où parfois le nom de région des "mille étangs", dont le plus important est celle de la "mer rouge", et son éco-musée situé dans un château sur les hauteurs de la ville de Le Blanc. Ces aménagements ont été initiés par les moines, encore présents dans l’abbaye de Fontgombault près de Le Blanc. Le centre situé au milieu des étangs entre Le Blanc et Mézières-en-Brenne comprend la Maison du parc, départ de nombreuses randonnées et le château du Bouchet, surtout remarquable par ses remparts et ses tours faits du grès rouge de la région.
Les étangs de la mer rouge, vue du château – Fontgombault
Le château du Bouchet
La Châtre et sa région
La ville de La ChâtreLa mairie est l’ancienne église du couvent des carmes avec une belle porte sculptée du 14ème siècle et la bibliothèque l’ancien hôtel de Villaines. Tout près, la place Laisnel-de-la-Salle est bordée par la célèbre Maison rouge avec ses pans de bois du 16ème siècle que George Sand a décrit dans son roman André, la rue de Bellefond et ses hôtels particuliers. Une visite s’impose au musée George Sand (Musée George Sand et de la vallée noire), ancienne prison qu’elle décrit ainsi dans Les Maupas : « Cette prison de La Châtre, ancienne forteresse des seigneurs de la province, ne consistait plus alors qu’en une formidable tour carrée, noircie par les siècles et plantée sur le roc au revers d’un ravin d’où l’Indre forme un vallon étroit, sinueux, riche de la plus belle végétation… »
La vierge de l’hôtel Notre-Dame - Vues de la mairie
Le Pont-Chrétien-Chabenet Dans le village, le château du Broutet du 15ème siècle est devenu la mairie et l’imposant château de Chabenet domine la vallée de la Bouzanne où on peut voir une curiosité à quelques kilomètres du village, le pont de bois couvert construit en 1847.
Neuvy-Saint-Sépulchre et sa basilique
La basilique, réplique du Saint-Sépulcre, est en fait double : Un ensemble rectangulaire et ce qui fait son charme, une retonde de 22 mètres de diamètre avec ses 7 absidioles creusées dans l’épaisseur du mur.
Le pont de bois couvert : vues générale et interne -- Neuvy-Saint-Sépulchre
Basilique de
Neuvy-Saint-Sépulchre - Le pont de bois couvert
Les châteaux de
Pont-Chrétien- : Petit Broutet (mairie) et Chabenet
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Maison George Sand |
Dans la ville de La Châtre, George Sand est souvent présente et tout d’abord dans le musée qui lui est consacré, présentant une documentation fournie avec portraits, éditions originales, autographes et souvenirs de ses amis.

George Sand, Le parc
Dans la vallée de l’Indre qui rejoint Châteauroux, trois sites présentent un intérêt particulier et rappellent autant sa vie que son œuvre.
- Le château d’Ars, bel édifice du 16ème siècle entouré d’un vaste parc, l’un des sites de son roman Les beaux messieurs de Bois-Doré, abrite maintenant le Centre international George-Sand et le romantisme.
- Le château de Nohant, lieu emblématique de la romancière où elle passa une grande partie de sa jeunesse, y venait périodiquement s’y ressourcer pour oublier un temps sa vie parisienne et y mourut en 1876. C’est au rez-de-chaussée que se situe le boudoir aux boiseries peintes où elle écrivit ses premiers romans et au premier étage qu’on trouve sa chambre où elle s’éteignit, son cabinet de travail qui fut jusqu’en 1846 la chambre de Chopin, et sa bibliothèque.

- Le village de Corlay qui domine la vallée de l’Indre, c’est le pays de François le Champi et c’est un peu plus loin, dans une clairière du bois de Chanteloube qu’on situe ce lieu mythique dans son œuvre que représente La Mare au diable.
En regagnant La Châtre, il est intéressant de s’arrêter au château de Sarzay, plate forte féodale dont le donjon est flanqué de tours d’angle cylindriques. Dans son roman Le Meunier d’Angibault, George Sand l’appelle le château de Blanchemont et le décrit ainsi : « Un castel assez élégant, un carré long renfermant à tous les étages une seule grande pièce quatre tours contenant de plus petites chambres aux angles… »
Étape de la route Jacques Cœur, cette puissante forteresse féodale à l’impressionnante muraille, domine les gorges de l’Arnon de ses énormes tours rondes dotées de hourds en bois et égayées de nombreuses fenêtres à meneaux. Outre ses hourds, on peut admirer une belle charpente à trois niveaux en étoile.
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