Balade dans Sarlat
Nouvelle visite dans la bellissime cité de Sarlat.
Et toujours médusé par l’unité qui s’en dégage, le folklore du marché
matinal qui distrait quelque peu de cette pureté dominée par le style Renaissance.
Statue de La Boétie Du gothique au style Renaissance
J’y ai retrouvé avec une curiosité renouvelée ce qui fait sa typicité autour de la grande place et de la place des oies. Tout est là, immuable depuis que Jean Nouvel a aménagé l’église Sainte-Marie en marché couvert.
Maisons à 3 étages, exemples d’ensemble renaissance typique comme celle de de La Boétie (à gauche)
D’abord la magnifique maison de La Boétie, l’enfant du pays (sa statue est dans le parking en face de la rue piétonne), son découpé de belles pierres du pays finissant en toit triangulaire, sa façade sans pareil avec l’échoppe du rez-de-chaussée, les fenêtres à meneaux de pure renaissance au-dessus et son double de même style et de même facture à quelques pas de là.
Exemple de boutique du rez-de-chaussée
Les hôtels particuliers les plus imposants de la ville, L’hôtel Jean de Vienne du XVIe siècle, qui fut en 1594 intendant d’Henri IV, espèce de palais urbain avec sa cheminée renaissance et son escalier monumental.
On peut aussi admirer l’hôtel de Magnanat XVe siècle, du nom d’un capitaine chargé de la défense militaire de Sarlat pendant la guerre de Cent ans ainsi que l’hôtel de Vassal avec sa tour carrée et sa tourelle jumelée.

Hôtel de Vassal Le badaud de Gérard Auliac
Une dernière visite pour cet hôtel si "particulier" étagé sur trois niveaux, un rez-de-chaussée dédié au commerce, l’étage "noble" avec sa façade de pur gothique et l’étage supérieur de style Renaissance comme on en trouve beaucoup à Sarlat.
Hôtel Jean de Vienne Hôtel de Magnanat
L’église monumentale assez massive mais qui se fond bien dans le paysage Renaissance. Même s'il subsiste quelques éléments romans, l'édifice est largement gothique avec deux vaisseaux collatéraux. Le clocher roman date du XIIe siècle est la partie la plus ancienne de l'édifice, avec un dernier étage et le beffroi bulbeux du XVIIe siècle.
Le marché couvert unique en son genre, vaisseau élancé aux portes très hautes qui tranchent en note sombre sur la pierre blonde, se mariant avec le gris sombre de l’ardoise de la toiture. Ancienne église Sainte-Marie érigée au 14e siècle, désaffectée depuis la Révolution, elle devint poste et dispensaire puis fut abandonnée. En 2002, l’architecte Jean Nouvel crée dans cet ensemble un marché couvert et un espace d’exposition.
L’ex église transformée en halle par Jean Nouvel
Les sculptures de bronze, sur le haut d’un muret veille le Badaud à l’air rêveur, sculpture de bronze de 2002 due à l’artiste Gérard Auliac et trônant sur la place, le trio des oies, cible favorite des appareils photo des touristes… rite auquel je n’ai pas hésité à sacrifier moi aussi…

La place des oies… à droite, avec Maurice… Jars !
On peut terminer ce petit tour de ville en gravitant autour de la place de l’Hôtel de ville, les ruelles bordées de restaurants où on passe sous, en musant un peu sur les hauteurs avant de regagner la grande rue… et de succomber aux nombreuses boutiques qui offrent toutes les succulentes spécialités du Périgord.
Bon appétit !

Place de l’hôtel de ville Dans les rues adjacentes
Voir tous les textes relatifs à ce voyage :
* Rocamadour et Padirac --
* Balade à Sarlat -- Le village de Carennac -- Les jardins de Marqueyssac --
<<<< • Christian Broussas – Sarlat - 11/10/2016 < • © cjb © • >>>>


Statue de La Boétie Du gothique au style Renaissance
J’y ai retrouvé avec une curiosité renouvelée ce qui fait sa typicité autour de la grande place et de la place des oies. Tout est là, immuable depuis que Jean Nouvel a aménagé l’église Sainte-Marie en marché couvert.


D’abord la magnifique maison de La Boétie, l’enfant du pays (sa statue est dans le parking en face de la rue piétonne), son découpé de belles pierres du pays finissant en toit triangulaire, sa façade sans pareil avec l’échoppe du rez-de-chaussée, les fenêtres à meneaux de pure renaissance au-dessus et son double de même style et de même facture à quelques pas de là.

Les hôtels particuliers les plus imposants de la ville, L’hôtel Jean de Vienne du XVIe siècle, qui fut en 1594 intendant d’Henri IV, espèce de palais urbain avec sa cheminée renaissance et son escalier monumental.
On peut aussi admirer l’hôtel de Magnanat XVe siècle, du nom d’un capitaine chargé de la défense militaire de Sarlat pendant la guerre de Cent ans ainsi que l’hôtel de Vassal avec sa tour carrée et sa tourelle jumelée.


Hôtel de Vassal Le badaud de Gérard Auliac
Une dernière visite pour cet hôtel si "particulier" étagé sur trois niveaux, un rez-de-chaussée dédié au commerce, l’étage "noble" avec sa façade de pur gothique et l’étage supérieur de style Renaissance comme on en trouve beaucoup à Sarlat.


Hôtel Jean de Vienne Hôtel de Magnanat
L’église monumentale assez massive mais qui se fond bien dans le paysage Renaissance. Même s'il subsiste quelques éléments romans, l'édifice est largement gothique avec deux vaisseaux collatéraux. Le clocher roman date du XIIe siècle est la partie la plus ancienne de l'édifice, avec un dernier étage et le beffroi bulbeux du XVIIe siècle.


Le marché couvert unique en son genre, vaisseau élancé aux portes très hautes qui tranchent en note sombre sur la pierre blonde, se mariant avec le gris sombre de l’ardoise de la toiture. Ancienne église Sainte-Marie érigée au 14e siècle, désaffectée depuis la Révolution, elle devint poste et dispensaire puis fut abandonnée. En 2002, l’architecte Jean Nouvel crée dans cet ensemble un marché couvert et un espace d’exposition.


L’ex église transformée en halle par Jean Nouvel
Les sculptures de bronze, sur le haut d’un muret veille le Badaud à l’air rêveur, sculpture de bronze de 2002 due à l’artiste Gérard Auliac et trônant sur la place, le trio des oies, cible favorite des appareils photo des touristes… rite auquel je n’ai pas hésité à sacrifier moi aussi…


La place des oies… à droite, avec Maurice… Jars !
On peut terminer ce petit tour de ville en gravitant autour de la place de l’Hôtel de ville, les ruelles bordées de restaurants où on passe sous, en musant un peu sur les hauteurs avant de regagner la grande rue… et de succomber aux nombreuses boutiques qui offrent toutes les succulentes spécialités du Périgord.
Bon appétit !


Place de l’hôtel de ville Dans les rues adjacentes
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