mardi 25 octobre 2016

Voyage à Rocamadour et Padirac

Balade autour de Rocamadour

Beau voyage qui nous a menés d'abord à Rocamadour et Padirac, objet de cette présentation, puis un peu plus au nord, dans la vallée de la Dordogne avec des visites à Sarlat, à Carennac et une balade dans les jardins de Marqueyssac, objet d'autres présentations.

  Arrivée à L’Hospitalet

Rocamadour, merveille spirituelle et historique
Seconde visite du site mais comme il ne me restait guère de souvenirs de la précédente, ce fut quasiment une découverte. Grandiose panorama quand on arrive par l’Hospitalet, les sanctuaires qui s’élancent contre la paroi rocheuse et qui semblent en faire partie, une vision qui m’a rappelé les monumentales portes de Petra en Jordanie.


  
Arrivée aux Sanctuaires                L’Hospitalet, son église et ses bories

De L’Hospitalet, on peut rejoindre le site à pieds par la voie sainte ou en voiture par la route du plateau. Après… heureusement qu’il existe maintenant des ascenseurs, l’un qui fait la navette entre le château et le Sanctuaire, l’autre entre la cité et le Sanctuaire.
Pour la visite, le guide est sympa et ne nous abreuve pas de sa science ; ouf ! Le point fort est la visite des Sanctuaires, le parvis des Sanctuaires, centre du parcours.

       
Vue générale des Sanctuaires et du château     Palais des Évêques

 Site ancien s’il en est… et l’un des plus importants de France. Du paléolithique (voir la grotte des Merveilles à L’Hospitalet), on en arrive à l’époque de construction des églises dans la grotte vers 1152. Premiers pèlerinages quand on découvrit le corps d’un ermite, qu’on nomma Amadour, bientôt devenu saint.

           
   Vues des Sanctuaires

L’afflux des pèlerins permet l’essor du petit bourg constitué essentiellement dans le bas des rochers, d’une unique rue qui s’étire sur un kilomètre.
La cité médiévale, aux ruelles tortueuses, était gardée par plusieurs portes fortifiées (portes Salmon, Cabilière, de l'Hôpital, du Figuier…). Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient (et gravissent même parfois encore) à genoux, conduit à l'esplanade des sanctuaires, où se situe l'essentiel des monuments.



On peut ainsi y admirer la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour, classées au patrimoine mondial de l’humanité, les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame -avec sa Vierge noire - Saint Louis et Saint-Michel. L'ensemble est dominé par le palais des Évêques de Tulle. Un chemin de croix permet d’accéder au château et à la croix de Jérusalem, où un belvédère a été aménagé.

       
La nef de l’église                               Vue intérieure de la chapelle

Comme dans bien des endroits du Sud-ouest, Rocamadour eut à pâtir des guerres de religions. En 1562, on pille les lieux, on détruit le corps d’Amadou et le mobilier religieux. Après le déclin progressif des grands pèlerinages, il fallut attendre le XIXe siècle pour qu’une restauration soit entreprise dans le goût d’une époque qui prisait particulièrement la période médiévale. 
  Fresques de l’Annonciation

Ce fut une chance pour Rocamadour dont on peut toujours admirer l'étagement avec en bas sa longue rue entrecoupée de nombreuses portes, le fier élancement de ses Sanctuaires et en haut sur le plateau, son château.
               
 Sur les hauteurs                           Rue principale vue d’en haut 

Le gouffre de Padirac
« On se croirait au fond d’un télescope ayant pour objectif un morceau circulaire de ciel bleu. » Martel, premier explorateur de Padirac.

 
Le puits de Padirac                        Formations calcaires

 Le gouffre de Padirac est le plus célèbre d’Europe et l’une des curiosités géologiques extraordinaires, exploré en 1889 par Édouard-André Martel. Après une grande descente en ascenseur (ou à pied) à 103 mètres de fond, on embarque pour une longue balade le long de majestueuses galeries.

 

"Gouffre" est bien le mot : c’est un grand trou qui s’enfonce à pic dans le sol, d’une hauteur vertigineuse. En bas dans le fond, les eaux de ruissellement se rejoignent en un véritable cours d’eau souterrain qu’on visite en barque. Verticalité et horizontalité sont donc les deux composantes de cette configuration particulière.

Cette structure fondamentalement géométrique est agrémentée par des concrétions colorées de stalactites et de stalagmites en cloches, en chandelles, qui se rejoignent parfois pour créer d’autres formes. Elles tombent aussi en giclant et forment des strates comme cette tour d’assiettes multicolore du Grand Dôme, qui s’entassent en fluorescences éclatantes, l’un des clous de la visite.

           

On peut y découvrir la Grande Pendeloque, une stalactite géante de 60 mètres de haut qui flirte avec la surface du lac de la pluie. (il y goutte en permanente) Puis on poursuit à pied vers le lac des Gours et la salle du Grand Dôme d’une hauteur de 94 mètres.   Elle offre une multitude de concrétions, de candélabres, de cascades de calcite, de curieuses sculptures façonnées patiemment par la nature depuis des millions d’années.

   

Voir tous les textes relatifs à ce voyage :
*
Rocamadour et Padirac --
* Balade à Sarlat -- Le village de Carennac -- Les jardins de Marqueyssac --


Christian Broussas – Rocamadour - 11/10/2016 < • © cjb © • >

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