
Vues du chemin Mémoire de pierre
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Le chemin Mémoire de
pierre est un ancien chemin de terre assez escarpé qui permettait de « mener les vaches aux champs »
et aux vignes cultivées alors en terrasse, avant que le phylloxera ne les
détruisent.
La brocante : vente d’un bilboquet
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La brocante : vente d’un bilboquet
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Longtemps peu utilisé, il mène au sommet de la colline, qui
marque la limite entre les départements de l’Ain et du Jura.
Il a ensuite été reconverti en
itinéraire touristique dans les années quatre-vingt pour rappeler l’importance socio-économique
de la carrière de pierre pour le village et l’utilisation de ce matériau qui a rythmé
pendant longtemps la vie de beaucoup de ses habitants.
Le corps et l’esprit Le savoir et l’art appliqué
Le chemin est constitué d’une grande transversale qui débouche en haut sur la route qui rejoint à Montfleur la vallée du Suran et s’ouvre en contrebas sur le vaste panorama de la plaine de Bresse.


Le druide L’ours « souvent mal léché, toujours redouté »
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Sont évoquées au fil des nombreuses pierres et stèles qui
ponctuent chaque côté du chemin, l’itinéraire
du village à travers les années et les principaux événements qui l’ont marqués.


Transmettre et recevoir Le coq
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On y découvre en particulier le druide qui rappelle les
temps anciens, l’ours redouté mais disparu depuis longtemps, l’époque des "Galoches
et souliers", le dôme de Montfor,
l’un des monts qui dominent la route de la corniche entre Bourg-en-Bresse et Coligny,
le coq bressan, le train qui desservait les villages du
canton, disparu lui aussi…

Ces quelques exemples permettent de se faire une idée de l’intérêt
de conserver et t’étendre ce lieu de mémoire, référence essentielle pour préserver
l’histoire du village et comprendre son évolution.


Le train (supprimé en 1937) La table d’orientation
L'écrivain Bernard Clavel et la paix


Clavel et la paix (1)
Bernard Clavel a beaucoup écrit sur ce thème qui lui était cher et, par les différentes actions qu'il a menées, il s'y est aussi beaucoup investi.

Sur le côté gauche en montant le chemin, une place est réservée à l’écrivain Bernard Clavel, qui vécut sur la commune à la fin de sa vie, sous forme d’une pierre gravée qui rappelle son engagement pour la paix à travers trois citations :
« Je hais la guerre autant que j’aime ma mère » (1)
« La guerre est un crime contre l’humanité » (2)
« Il n’y a pas de crime de guerre, c’est la guerre qui en soi est un crime. » (3)

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Voir aussi ma fiche Le Revermont --

Galoches et souliers...
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