Saint-Martin de Ré
- Le village : se balader dans ses rues et ses venelles, voir ses maisons anciennes et leurs façades typiques, faire le tour du port avec ses aspects changeants selon le niveau des marées, flâner dans ses rues piétonnes et s’attarder dans ses nombreuses boutiques. 

   Quai Clémenceau

- Les fortifications : sur les pas de Vauban
Oui, le fameux Vauban a aussi officié dans l’île pour la protéger des attaques maritimes. On y découvre encore poternes, fossés, bastions et demi-lunes qui sont les principaux attraits de l’architecture de l’époque.

    

- L’église : datant de la fin du XIème siècle, elle a été plusieurs fois dégradée jusqu’à ce que son clocher s’effondre en 1774 et reconstruit au siècle suivant. De son clocher, après 117 marches à gravir, on découvre un superbe panorama.
    L'église vue du port

Sa partie haute ruinée où ne subsistent que quelques murs, donne une curieuse impression, surtout vue du parvis.

       
 Vitrail de la nef, côté gauche en bas     Autel de la chapelle du crucifix


- Le musée Ernest Cognacq et l’hôtel de Clerjotte
Il date de 1907 et doit son nom à son fondateur Ernest Cognacq, homme d’affaire rétais fondateur de La Samaritaine. Il a acquis pour le musée « les collections d’antiquité, d’objets rares et curieux, histoire naturelle, bibliothèque et recueil d’archives » pour en faire don à sa ville natale.

 
Le musée côté hôtel de Clerjotte              Les salles intérieures

Composé d’une partie moderne, de jardins à la Française et d’un hôtel particulier du 15ème siècle, le musée évoque les différents aspects de l’évolution socio-économiques de l’île. Son organisation est structurée autour de séquences qui retracent l’évolution de l’île :
- Ses différentes facettes : parcours chronologique à travers ses collections d’art et d’histoire ;
- Ses salles thématiques : marine avec des maquettes de bateaux, céramiques, faïences et huiles sur toile. Un espace spécifique est consacré à l’histoire du bagne de Saint-Martin.
- Les fortifications de Vauban sur le site de Saint-Martin.

Les villages
À Ars-en-Ré, classé dans les "plus beaux villages de France", dominé par son grand clocher bicolore, on peut à partir d’une promenade à vélo, découvrir les marais-salants et le travail du saunier.
  L'église de Sainte-Marie

Saint-Marie-de-Ré est construite autour de la place des tilleuls. Son clocher gothique, comme celui d’Ars, sert d’amer. À l’intérieur, le beau vaisseau classique conduit à une nef dominée par un vaste autel à la pierre blanche ciselée.
La plupart des marchés locaux offrent aussi beaucoup d’intérêt comme en particulier ceux de Bois-en-Ré et d’Ars-en-Ré et de La Flotte.

  
Les clochers d'Ars et de La Couarde

Dans ce dernier village, deux sites retiennent l’attention :
-- La maison du Platin consacrée à la vie rétaise ;
-- Les ruines de l’abbaye des Châteliers qui a connu de nombreuses vicissitudes et fut détruite pendant les guerres de religion puis définitivement abandonnée en 1575. Ses restes actuels indiquent le plan de l’église et ses ouvertures de style gothique.

 
Port de La Flotte                                                        Abbaye des Châteliers

Sa savonnerie du Phare des Baleines, avec ses magasins de  Saint-Martin et de Bois-en-Ré, permet de découvrir ses produits et ses cosmétiques au lait d’ânesse.

Par le village des Portes-en-Ré, on atteint la partie sud-ouest de l’île où deux sites offrent un intérêt particulier :
-- Le Phare des Baleines avec sa vue panoramique sur cette partie de l’île où l’on peut pratiquer des activités comme la pêche à pied ou la pêche aux couteaux sur la plage. Le chemin de ronde qui part du phare offre une belle vue sur le golfe et au loin sur la côte vendéenne.  

 
Le phare et la tour                      Empilement de galets

-- En passant par la plage de La Conche, en direction des Portes-en-Ré, se trouvent sans doute les plus belles plages de l’île : le Gros Jonc, la Loge, l’anse du Fourneau et surtout la célèbre plage de Trousse-Chemise chantée par Charles Aznavour.
Dans son bois, on voit encore des traces d’un incendie et de l’autre côté, le beau site de La Patache.

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