Mario Vargas Llosa, Le poisson dans l'eau, éditions Gallimard, mars 1993 (Espagne), 1995 (France), traduction d’Albert Bensoussan.
Cette biographie couvre alternativement deux périodes
décisives dans la vie de Mario Vargas
Llosa : d’abord celle de ses années d'enfance et de jeunesse, à partir
de ses 10 ans jusqu'à son départ du Pérou pour l'Europe en 1958, puis les
trois années, de 1987 à 1990 qu’il a consacrées à la campagne présidentielle
péruvienne et sa défaite en juin 1990, à l'issue du second tour, face à son
adversaire Alberto Fujimori.
Cette amère déconvenue le persuada d’abandonner toute action politique et d’émigrer en Espagne puis finalement d’y acquérir la nationalité.
Cette amère déconvenue le persuada d’abandonner toute action politique et d’émigrer en Espagne puis finalement d’y acquérir la nationalité.
À l’âge de dix ans, le jeune Mario découvre, après les révélations de sa mère, qu’il n’est pas
orphelin mais que son père est bien vivant. Nouvelle traumatisante pour le
jeune garçon. Il avait en fait quitté femme et enfant peu de temps après la
naissance de Mario et après une
dizaine d’années d'absence, ruiné par de mauvaises opérations financières, il
revient vivre auprès eux. Immédiatement, les relations entre le père et le fils
deviennent conflictuelles, parfois violentes. À 14 ans, Mario Vargo Llosa choisit d’aller étudier à l'Académie militaire Leoncio Prado pour s'éloigner de cette
famille où il se sentait de plus en plus mal.
En décembre 1952, il s’installa à Lima chez ses
grands-parents dans la grande maison de la rue Porta. Il prépara alors son
entrée à la faculté de lettres rue Padre Jéronimo. Il noue
d’étroites relations avec deux étudiants de l’université San Marcos qu’il rejoint
souvent rue Dupetit-Thouars chez Léa ou avenue d’Arequipa chez
Félix, tout près d’Angamos, fréquentant
la petite librairie de la rue Pando. [1]
Il en profite pour régler quelques comptes avec des
intellectuels péruviens, attaquant par exemple un homme comme l'écrivain Julio
Ramón Ribeyro, qui fut un ami proche et mourut
peu de temps après la sortie du livre de Vargas
Llosa;
Il y raconte aussi sa vie avec sa tante Julia par alliance, sœur cadette de sa
tante Olga (l'épouse de son oncle),
épisode tragi-comique de leur liaison puis de leur mariage, face à l’opposition
de toute la famille Llosa [2] et
surtout de son père qui va réagir assez violemment au coup de force de son fils.
[3] C'est en assistant à la
maltraitance d’animaux dans un chenil avec Julia
qu’il eut l’idée du début de son roman " Conversation à la Cathédrale
". [4]
* Mes fiches bio : Une jeunesse bolivienne et MVL à Lima --
* La tante Julia et le scribouillard, texte autobiographique sur son premier mariage
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Notes et
références
- ↑ Voir « Le poisson dans l’eau », chapitre XI "Camarade Alberto"
- ↑ Mario Vargas Llosa "modifia" sa date de naissance pour pouvoir se marier et son père voulut ensuite faire annuler le mariage
- ↑ Voir le récit qu’il en fit dans son roman "Le scribouillard et la tante Julia"
- ↑ Voir « Le poisson dans l’eau », chapitre XV "La tante Julia"
* Mes fiches bio : Une jeunesse bolivienne et MVL à Lima --
* La tante Julia et le scribouillard, texte autobiographique sur son premier mariage
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