Vue de la rue Jean Jaurès                                         Restaurant rue Dubouché

Commençons par un tour de ce qu’on appelle l’hyper centre, partant de la rue Jean Jaurès en remontant par la rue de la cloche vers l’église Saint-Michel-des-Lions et les Halles, jusqu’à la rue piétonne Adrien Dubouché (maire de Limoges qui créa le musée de la porcelaine).


Place des Halles (ou place de La Motte) vue des Halles 

Là, le nez en l’air on essaie de voir ce qui a bien pu changer depuis notre dernière venue. Je perds Jany dans les boutiques de fringues puis nous redescendons en direction de la place Fontaine-des-Barres en passant devant l'hôtel Maledent vers le Présidial

 
La place Fontaine-des-Barres             L'hôtel Maledent de Savignac de Feytiat

La fontaine est placée au centre d'une place entourée d'hôtels et de belles maisons. Son nom vient de la fontaine ancienne située sur un puits couvert de barres de protection, complétée au XVIIe siècle, par une pyramide. L'hôtel particulier Maledent de Feytiat, bel exemple d'architecture civile du XVIIème siècle, abrite maintenant la Direction Régionale des Affaires Culturelles. 


Place des Halles (ou place de La Motte) vue de Saint-Michel

Ensuite, on pousse un peu plus loin dans le quartier de la boucherie, constater les dégâts de l’incendie qui a ravagé deux immeubles anciens –de toute façon, ici ils sont tous anciens. Il ne reste que les façades, restaurées à l’identique et pour l’instant, rien derrière. 

  La Boucherie côté Saint-Aurélien

On revient par un coin caché derrière la Boucherie, autour de la place de la Bareyrette, un peu comme la Cour du temple. Les limougeots aiment bien cacher leurs plus beaux trésors.

  La Boucherie côté haut de la rue

Le quartier Carnot-Marceau

Nous avons découvert ce quartier en arrivant à Limoges par la route de Poitiers qui nous permet en fait d'aller plus rapidement à notre hôtel situé derrière la gare des Bénédictins.

  Vue de la caserne Marceau 

Ancien quartier ouvrier en pleine mutation, ce quartier voit coexister ses anciennes structures avec des reconfigurations, ne serait-ce que les deux casernes de Marceau et de Carnot (dont le nom de quartier Carnot-Marceau) qui ont longtemps structuré le quartier.

  La place Carnot et les halles

Quartier qui se prolonge jusqu’à la gare de Montjovis, [1] "l’autre gare" de Limoges, qui a progressivement perdu de son importance. La tradition industrielle développée à travers les domaines de la peausserie-chaussure et de la porcelaine, disparaît progressivement.

  Gare de Limoges-Montjovis           

Le quartier devrait changer assez rapidement quand l'ancienne caserne Marceau et les terrains qui l'entourent seront réaffectés Nous redescendons vers le centre-ville en laissant un beau parc urbain, le Parc Victor Thuillat joliment arboré.

  Vue du parc Thuillat

La Place Carnot est un hommage à l’enfant du pays, président de la république assassiné à Lyon en 1894 et dont une stèle située à l'angle de la rue Théodore-Bac et de l'avenue Garibaldi rappelle la mémoire. Elle est surtout intéressante par les halles Carnot. [2]

    Les Halles Carnot    

Elle représente une plaque tournante donnant accès à la place Dussoub et au centre-ville par la rue François-Chémieux, aux quartiers Beaubreuil et Beaublanc, à la gare des Bénédictins par la rue Bac et le carrefour Tourny par l'avenue Garibaldi

   La fontaine Rebeyrolle

A partir de la Place Denis-Dussoubs, on peut pousser jusqu'aux établissements Bernardaud, l'une des plus prestigieuses fabriques de porcelaine de Limoges, où l'on peut admirer dans la cour une belle fontaine en porcelaine conçue par le grand plasticien Jean Rebeyrolle né à Eymoutiers. 

Eymoutiers et Vassivières

 
Jany à Chateauneuf-la-Forêt              "Notre"
gîte Le petit papillon à Eymoutiers

Nous avons ensuite fait "le tour des lacs", déjeuner au lac de Chateauneuf-la-forêt puis le lendemain au lac de Vassivières


Lac et plage de Chateauneuf-la-Forêt

Calme absolu en cette mi-septembre où les touristes sont partis, par de belles journées qui nous ont permis de faire de belles balades, en particulier le long du lac de Chateauneuf, sous les chênes et les hêtres qui bordent ses rives.


Lac de Vassivières et plage de Broussas

Nous nous somment laissé bercer par la quiétude de Vassivières, le port de Nergout et les quelques bateaux amarrés le long de la plage, pendant que ses occupants déjeunaient comme nous, en commentant leur matinée.

Vassivières-Nergout

Le lendemain, content de retrouver Eymoutiers, sa grande rue avec ses arcades, la collégiale en contrebas, cachée derrière ses grands arbres, la grande place animée par le marché, qui surplombe les rives de la Vienne.


Eymoutiers, maison ancienne et les arcades de la grand'rue

Sur le côté du clocher de l'église se trouvent des maisons typiques comme celle du théologal ou celle du prévôt, une belle fontaine et l'on peut encore voir un mur, dernier vestige des remparts qui ceinturaient la ville, en descendant la rue des Fours, ainsi qu'un claustrum, abri voûté qui est un témoin d’une des anciennes portes d’entrée de la ville.

  
La collégiale vue de la rue centrale et la nef

D'autres maisons encore, comme rue Gabriel-Péri la "maison des têtes", l'une des plus anciennes d'Eymoutiers ou rue de la Vieille tour, une belle maison ornée d'une tour.

    
La saison estivale à Broussas

À Villevaleix, juste au-dessus d'Eymoutiers, je retrouve la grande forêt d'épicéas et le foisonnement des genets et des fougères. Je retrouve aussi avec émotion les vastes maisons de pierres grises, trop souvent désertes aujourd'hui, une grande maison-forte, ancien relais de poste, au-dessus de la maison où mon père vécut sa jeunesse et juste à côté l'église Sainte-Radegonde, bien délaissée maintenant.

     
Sainte-Anne-Villevaleix : église Sainte-Radegonde et maison-forte

La particularité de Sainte-Anne Saint-Priest, ce sont ses trois églises [3] venant de l'époque où Sainte-Anne et Saint-Priest étaient des communes distinctes complétées par le prieuré autonome de Villevaleix. On peut ainsi faire le tour des trois églises, celle de Sainte-Anne datant du XIIIè siècle, celle de Saint-Priest-les-Vergnes datant du XVè siècle et l'ancienne église-prieuré Sainte-Radegonde de Villevaleix datant du XIIè siècle.

 
Parterre de bruyère à Ste-Anne-Villevaleix   

Avant de repartir, on fait un crochet par Faux-la-Montagne, situé dans le Parc naturel de Millevaches, sur ses contreforts mais cette fois, on ne poussera pas jusqu'au village éponyme. Le village est en pleins travaux car on est en train d'enterrer les lignes électriques.

     
Faux-la-Montagne                                           Broussas de Maulde

Village toujours aussi dynamique qui depuis quelques années a mis en place une scierie autogérée, un écoquartier, créé aussi un environnement culturel très actif avec Télé-Millevaches, un journal associatif ainsi que les festivals Folie les mots et Rencontres musicales de Nedde.


La grande place de Faux-la-Montagne

Notes et références
[1] Anciennement "gare des Charentes"
[2] Halles Carnot qui s'appellent en fait les halles Dupuytren, du nom de la rue qui les longent, nom venant d'un chirurgien limougeot réputé.
[3] Voir Le circuit des 3 églises --

Repères complémentaires
*  Limoges Centre-villeLa Haute-Vienne --

Voir mes fiches sur Limoges et le Haute Vienne
* Limoges 2016 -- Limoges 2018 -- De Limoges à Vassivières --

--------------------------------------------------------------
<< Christian Broussas • Limoges 2020 © CJB  ° • 25/09/ 2020  >>
--------------------------------------------------------------