Turner, peintures et aquarelles au Musée au musée Jacquemart-André 2020
Cette exposition a été organisée en collaboration avec la Tate Britain.
Venise, vue sur la lagune au coucher du soleil, 1840
Une belle rétrospective de William Turner (1775-1851) au musée Jacquemart-André. Celui qui est considéré comme le plus prestigieux des représentants de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, a su mieux que quiconque rendre les infinies possibilités de la lumière, sa transparence sur les paysages qu’il affectionnait.
Autoportrait vers 1800 Turner dans son atelier vers 1820
On peut suivre son évolution, tout au long de cette exposition, de ses
œuvres de jeunesse aux tableaux lumineux et colorés de sa maturité qui
participent grandement à sa notoriété actuelle. C’est quelque 60
aquarelles et une dizaine de peintures à l’huile, dont certaines
inédites en France, que nous propose le musée Jacquemart-André avec l’aide de la Tate Britain de Londres, qui détient la plus grande collection de Turner au monde.
Col du Saint-Gothard 1803-04 Bonneville en Savoie, 1803
Turner a conservé beaucoup d’œuvres dont il ne voulait pas se séparer [1] et qui sont, de ce fait, d’un intérêt considérable pour comprendre sa démarche. À sa mort en 1856, il a laissé un patrimoine considérable constitué d’une centaine de peintures à l’huile, des études et des ébauches, des milliers d’aquarelles, de dessins et de carnets de croquis.
Retour victorieux de Trafalgar 1806 La bataille de Trafalgar 1825
Selon l’écrivain John Ruskin, Turner avait réalisé la plupart de ces œuvres « pour son propre plaisir ». Ce legs actuellement conservé à la Tate Britain élargit considérablement les connaissances qu’on pouvait avoir sur l’œuvre de ce grand peintre romantique dont l’exposition dévoile plusieurs facettes.
Ulysse se moquant de Polyphème 1829 Fort Vimieux 1831
Cet autodidacte a d’abord pris des cours de perspective et de topographie avant d’intégrer l’école de la Royal Academy à quatorze ans puis va travailler en solitaire pour s’affranchir de toute influence et trouver son propre style.
L’incendie du Parlement 1835 : 2 tableaux de cet événement dont il a été témoin
De sa vie il n'a cessé d'innover, expérimentant de nouveaux pigments. En fait, il annonce l’abstraction dans des tableaux mythologiques et ses esquisses. Chaque été, il partait à la recherche de nouveaux paysages qu'il dessinait et reprenait ensuite chez lui à la mauvaise saison.
Le rameau d’or 1834 Le dernier voyage du Téméraire 1939
Et
justement, l’exposition permet de suivre petit à petit l’évolution
qu’il a suivie à travers des œuvres de jeunesse plutôt réalistes,aux
tableaux plus caractéristiques de sa technique, qui ont fait son succès.
Avec en complément des aquarelles et des peintures à l’huile, on peut
ainsi admirer une production qui a conservé toute sa spontanéité.
Lumière et couleur 1843 Guerre, l’exilé et l’Arapède 1842
Notes et références
[1] Il a même racheté certaines de ses œuvres présentées en salle des ventes.
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<< Christian Broussas • Expo Turner © CJB ° • 20/09/ 2020 >>
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