Référence : Daniel Pennac, Bartleby mon frère, éditions Gallimard, collection Blanche, 96 pages, mai 2021
Le scribe d'Herman Melville n'en finit pas d'exciter l'intérêt des écrivains. J'avais déjà commenté en 2014 le livre de Philippe Delerm intitulé Quelque chose en lui de Bartleby dont le personnage Arnold Spitzweig est comme le "frère" de Bartleby.
Cette fois, il s'agit d'une pièce de théâtre qui raconte le tournage d'un film sur le Bartleby de Melville. Et les participants ont tous une excellente raison de participer à cette création. On navigue ainsi entre les coulisses du théâtre, du cinéma et l'atelier d'un écrivain.
Le teste mêle une conversation avec son frère décédé, Bernard et un film, qu'on tourne sur "Bartleby le scribe", le roman de Herman Melville, évoquant aussi le destin de la grande bibliothèque de Tombouctou au Mali.
Cette fois, il s'agit d'une pièce de théâtre qui raconte le tournage d'un film sur le Bartleby de Melville. Et les participants ont tous une excellente raison de participer à cette création. On navigue ainsi entre les coulisses du théâtre, du cinéma et l'atelier d'un écrivain.
Le teste mêle une conversation avec son frère décédé, Bernard et un film, qu'on tourne sur "Bartleby le scribe", le roman de Herman Melville, évoquant aussi le destin de la grande bibliothèque de Tombouctou au Mali.
Dans cet ouvrage, Pennac y glisse aussi l'image de ce frère disparu qu'il nous avait déjà présenté dans un ouvrage intitulé simplement Mon frère. Il est ici beaucoup question de ce frère disparu, revenant comme une obsession de la part de l'auteur.
La rencontre avec son frère Bernard remonte à son livre intitulé Comme un roman, paru en 1992 où l’écrivain raconte que son aîné l’avait incité à lire Guerre et Paix de Tolstoï, dès l'âge de 12 ans, avec ce résumé autant sibyllin qu'énigmatique : « C’est l’histoire d’une fille qui aime un type et qui en épouse un troisième. »
Les personnages vont tour à tour s'expliquer sur ce qui les lient à Bartleby, lien pas toujours très évident et les dialogues s'effilochent aussi parfois en monologues. L'histoire de ce scribe Bartleby où quelque part Pennac retrouve son frère, se confond avec celle de celui qu'il appelle Daniel et de ce frère trop tôt disparu.
Les personnages vont tour à tour s'expliquer sur ce qui les lient à Bartleby, lien pas toujours très évident et les dialogues s'effilochent aussi parfois en monologues. L'histoire de ce scribe Bartleby où quelque part Pennac retrouve son frère, se confond avec celle de celui qu'il appelle Daniel et de ce frère trop tôt disparu.
Pennac se questionne et nous questionne, écrivant « en lisant Bartleby
m’est remontée cette conviction adolescente, la certitude brutale que…
Ah ! Comment te dire ?… que nous ne faisons pas ce qu’il faut… Qu’il y a
une nécessité de… Je ne sais pas… Ça m’a repris comme un incendie… »
Et ce sacré Bartleby, « imaginez ma stupeur, non, ma consternation, (gros plan caméra sur lui) sans quittez sa solitude, » qui lui répond par cette phrase récurrente qui le définit si bien : « Je préférerais pas. »
Et ce sacré Bartleby, « imaginez ma stupeur, non, ma consternation, (gros plan caméra sur lui) sans quittez sa solitude, » qui lui répond par cette phrase récurrente qui le définit si bien : « Je préférerais pas. »
Voir Mes fiches :
► Daniel PennacJournal d'un corps, Mon frère et La loi du rêveur --
Voir aussi
► Daniel Pennac, Passeur de mots --
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<< Christian Broussas, Pennac Bartleby 23/06/2021 © • cjb • © >>
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