mardi 25 février 2014

Guillaume Musso

Guillaume Musso est un écrivain né à Antibes en 1974.
 
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Guillaume Musso a été très impressionné par son premier voyage aux États-Unis, un séjour à New York où il travaille comme vendeur de crèmes glacées, côtoie la population bigarrée de « Big Apple » et d'autres quartier de la ville.

De retour en France, il poursuit ses études à Nice et à Montpellier puis devient professeur de sciences économiques et sociales au lycée Erckmann-Chatrian de Phalsbourg en Lorraine jusqu'en 2003. C'est en 2001 que paraît son premier roman, Skidamarink, un thriller basé sur le de la Joconde au Musée du Louvre. Mais son plus grand succès est un livre où il met en scène le grave accident de voiture dont il réchappe miraculeusement. [1] et [2]. Dès lors, les romans vont se succéder : Sauve-moi en 2005, Seras-tu là ? en 2006, Parce que je t’aime en 2007, Je reviens te chercher en 2008), jusqu'à L'Appel de l'ange en 2011.


Écrivain à succès contrasté et contesté, il est défendu par certains et rejeté par d'autres. Selon Le Figaro Magazine, sa technique est d'une efficacité remarquable, « les personnages sont dotés d’une fragilité touchante » et il joue beaucoup sur l'émotion. Michel Field dans France-Soir trouve qu'il « a un vrai univers... qui nous entraîne dans une plongée dans l’espace-temps. » Anne Berthod dans L'Express nous explique qu'il a « l’art de construire son récit sentimental à la manière efficace des auteurs de polars. »
 Ce qui fait son succès est un mélange de chapitres courts, de nombreux dialogues et des intrigues bien menées reposant sur du suspens, de l'amour, rehaussé par une pointe de surnaturel.
 
On lui reproche surtout d'être « auteur marketing » comme l'écrit François Busnel dans Le Figaro, à la lecture fort plaisante. Libération est plus critique, Claire Devarrieux parle « d'indigences d’écriture » que l'intrigue parvient à estomper, tandis que le magazine Lire, dont la critique est pourtant rarement révolutionnaire, pense que ses romans sont « plutôt prenants, quoique pétris de clichés et de bons sentiments. » [3] Le Nouvel Observateur, un brin ironique, lui concède d'abord quelques talents, « comparé à Marc Lévy, c’est quasiment du Victor Hugo » mais dans son analyse, dénonce un « minimum de rythme, une intrigue policière (simpliste) et une ambiance guimauve » de série américaine. [4]
 
Sauve-moi : XO Éditions, Pocket, 2005, Dessinateur Kamil Vojnar, isbn 978-2-266-15832-9
Le new-yorkais Sam Galoway ne connaît guère que son travail depuis le suicide de sa femme Federica. Mais un jour, il rencontre à Broadway, Juliette, belle et jeune Française qui est serveuse dans un bar et rêve de devenir actrice. Bien sûr, c'est le coup de foudre pendant un long week-end d'un bonheur absolu. Cependant, Juliette doit repartir pour la France mais Sam va apprendre, tétanisé par la nouvelle, que son avion s'est désintégré au-dessus de l'Atlantique.
 
L'appel de l'ange : XO éditions, 393 pages, illustration Sophie Griotto, isbn, 978-2-84563-517-3
Hasard des rencontre dans une salle d'embarquement bruissant de monde, c'est ainsi que Madeline et Jonathan vont se frotter, se télescoper... et finir sans le savoir par échanger leur portable.
 
Maladresse malencontreuse et lourde de conséquences, leur portables contenant des informations très confidentielles que les deux protagonistes vont s'efforcer de forcer, poussés par une curiosité qui les emmène dans l'univers de l'autre et dans ses secrets les plus intimes. A force de jouer au chat et à la souris, à Paris et à New-York, leurs secrets vont peu à peu se dévoiler pour révéler leur vie mystérieuse avant de se rencontrer, que recouvre par exemple cette affaire Alice Dixon sur laquelle Madeline a longtemps enquêté ?
 
Références
[1] Voir Paris Match, n°2990 du 7 septembre 2006
[2] Et après... traduit dans une vingtaine de langues, se vend à au moins un million d’exemplaires et donne lieu à un film en 2009 avec John Malkovich et Romain Duris
[3] On peut se référer (entre autres) à France Soir du 18 mai 2009, à L’Express du 8 juin 2006, ou à Lire Magazine de juillet/août 2006.
[4] On peut se référer aussi à Libération du 11 juin 2009, du 15 avril 2010 (Musso périlleux) ou au Nouvel Observateur du 16 juillet 2009.
 
Site officiel Guillaume Musso
 
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