Les foudroyés, Paul Harding (Tinkers)
Parcours chaotique de ce roman "Les Foudroyés", ou de ce "camelot", traduction plus conforme au titre original "Tinkers", qui va parcourir un treajet bien tortueux d'un petit éditeur jusqu'aux éditions Random House avec en prime le prix Pulitzer de la fiction. Pourtant son auteur Paul Harding est un 'pro' de l'écriture qui passe une licence d'écriture littéraire (creative writting) à l'université de l'Iowa, discipline qu'il enseignera plus tard à l'université d'Harvard.
La trame narrative du roman est simple, basée sur son expérience quand son grand-père, réparateur de montre, le prend comme apprenti : une relation père-fils pendant l'agonie du père. Les pensées d'une ancien horloger Georges Washington Crosby qui sent la mort approcher, les souvenirs qui reviennent, le père petit camelot et épileptique.
L'ensemble est rythmée par le mécanisme des horloges qu'il a si souvent démontées et remontées, un temps qui l'obsède maintenant qu'il est cloué au lit, " le terme de la machine, l'endroit où l'énergie se répand, se libère, bat le temps. " Ce temps de l'horloge mécanique est aussi son temps intérieur.
Référence : Paul Harding, "Les foudroyés" [« Tinkers »], Éditions Le Cherche midi, collection Lot49, 192 pages, 2011, isbn 978-2-7491-1995-3, traduit de l'américain par Pierre Demarty
Tinkers, Bellevue Literary Press, 2009, isbn 9781934137123
voir aussi :
- Présentation Télérama
- Présentation La cause littéraire
- Autre présentation sous Blogger : Littérature-blog
<<< Christian Broussas – Feyzin, 15 mai 2011 - <<<<< © • cjb • © >>>>
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