YVES SIMON, de la chanson au roman
Lors d’un gala avec sa femme
Tout lui revient en mémoire : son enfance vosgienne plutôt pauvre dans un milieu ouvrier, un voyage au Japon, le rêve américain sur les traces de Jack Kerouac malgré les difficultés rencontrées, " c'est dans les voyages les plus hostiles que l'on mesure la part de chance que le monde veut bien nous accorder ", et la fête , oui surtout la fête avec Léonie.
Le périple continue, de Lyon à Avignon, d'Aix-en-Provence à Marseille, ponctué de rencontres, Lucien jeune homme triste qui le touche particulièrement, Camille une femme mûre et attirante qui tient un salon de thé, un prof de français en voyage lui aussi qui engage la conversation :
- Vous allez où ? finit-il par me demander lorsqu'on entra dans Chalon,
- Je n'sais pas...
- Comment saurez-vous que vous êtes arrivé ?
Il atteint enfin la grande bleue et ce sera le bout du voyage, sur la carte et pas forcément dans sa tête. La compagnie des femmes ne le quitte pas. Léonie est toujours là bien sûr, la belle antillaise à qui il pense et qui l'attend à Paris avec impatience.
Référence : "La compagnie des femmes", Yves Simon, Paris, Éditions Stock, collection Bleue, 283 pages, février 2011, isbn 2234069483
Voir aussi :
Lors d’un gala avec sa femme
La compagnie des femmes
Livre de souvenirs qui affluent, road-movie d'un homme qui commence à sentir le poids des ans, « Léonie était jeune et moi qui vieillissais » écrit-il au début du roman. Pour faire le point, dresser un bilan, il veut aller sur la tombe de son ami Vincent...Tout lui revient en mémoire : son enfance vosgienne plutôt pauvre dans un milieu ouvrier, un voyage au Japon, le rêve américain sur les traces de Jack Kerouac malgré les difficultés rencontrées, " c'est dans les voyages les plus hostiles que l'on mesure la part de chance que le monde veut bien nous accorder ", et la fête , oui surtout la fête avec Léonie.
Le périple continue, de Lyon à Avignon, d'Aix-en-Provence à Marseille, ponctué de rencontres, Lucien jeune homme triste qui le touche particulièrement, Camille une femme mûre et attirante qui tient un salon de thé, un prof de français en voyage lui aussi qui engage la conversation :
- Vous allez où ? finit-il par me demander lorsqu'on entra dans Chalon,
- Je n'sais pas...
- Comment saurez-vous que vous êtes arrivé ?
Il atteint enfin la grande bleue et ce sera le bout du voyage, sur la carte et pas forcément dans sa tête. La compagnie des femmes ne le quitte pas. Léonie est toujours là bien sûr, la belle antillaise à qui il pense et qui l'attend à Paris avec impatience.
Référence : "La compagnie des femmes", Yves Simon, Paris, Éditions Stock, collection Bleue, 283 pages, février 2011, isbn 2234069483
Voir aussi :
- Yves Simon, Le Voyageur magnifique, éditions Grasset, 1988 - Prix des Libraires
- Yves Simon, La Dérive des sentiments, éditions Grasset, 1991) - Prix Médicis
<<< Christian Broussas – Feyzin, 15 mai 2011 - << © • cjb • © >>>
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