Les hôtels particuliers de Bellecour
Même si certains de ces bâtiments ont disparu ou ont été reconvertis en "immeubles de rapport", il en reste encore de beaux exemples tout autour de la place Bellecour et dans les rues autour de la rue de la Charité, en allant vers Perrache.
Hôtels particuliers de Bellecour, vues intérieures
Le 5 place Bellecour - Bâtie en 1669, cette maison fut vendue par monsieur Perrachon en 1690, à Jean-Claude Pupil, seigneur de Cuzieux. L’immeuble fut saisi à la révolution mais son propriétaire réussit à la racheter en 1806.
Hôtels particuliers de Bellecour, vues intérieures
Le 5 place Bellecour - Bâtie en 1669, cette maison fut vendue par monsieur Perrachon en 1690, à Jean-Claude Pupil, seigneur de Cuzieux. L’immeuble fut saisi à la révolution mais son propriétaire réussit à la racheter en 1806.
Hôtels particuliers de Bellecour, escalier et cour intérieurs
Le 27 place Bellecour ( ainsi que 2 et 4 rue Boissac). L’emplacement occupé par ces immeubles appartenait, en 1560, à Jean de Cappella, marchand et échevin en 1544. C’est un sénéchal de Lyon qui acquit l’ensemble en 1683 mais la maison actuelle est l’œuvre de l’architecte P.J. Thénard pour les sieurs Dugas et de Parcieu, remarquable avec son escalier monumental, sa rampe, son heurtoir de porte en fer forgé à deux vantaux.
Hôtels particuliers de Bellecour, quelques cours intérieures
Les décorations des façades reprennent les styles rococo et rocaille des intérieurs. Les boiseries
des portails des beaux immeubles ont souvent des fantaisies décoratives
comme celui du 27 place Bellecour (ou également 3 rue Emile Zola ou 8
grande rue des Feuillants).
L’Hôtel de l’Europe est située au 1 rue Colonel Chambonnet dans le prolongement de la place Bellecour en direction de Saint-Jean. C’est un sieur Perrachon de Saint-Maurice qui fait bâtir en 1653 le premier hôtel particulier sur des plans de Girard Desargues, doté d’un superbe escalier monumental. En 1707, le peintre Daniel Sarabat décore le plafond et les murs du salon d’apparat d’œuvres mythologiques : Le triomphe d’Hercule accueillit dans l’Olympe, Minerve reçu par les Muses et la toilette de Minerve.
Un temps transformé en hôtel de luxe qui reçoit des personnages célèbres comme Talleyrand, Madame Récamier et Chateaubriand, Napoléon III ou le roi Charles IV d’Espagne, il deviendra salle de réception où l’on donne des bals, après qu’on eut couvert la cour intérieure. En 1996, les bâtiments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques après leur réhabilitation.
Un temps transformé en hôtel de luxe qui reçoit des personnages célèbres comme Talleyrand, Madame Récamier et Chateaubriand, Napoléon III ou le roi Charles IV d’Espagne, il deviendra salle de réception où l’on donne des bals, après qu’on eut couvert la cour intérieure. En 1996, les bâtiments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques après leur réhabilitation.
Les hôtels particuliers, De Bellecour à Ainay
L’Hôtel de Varey
Situé au 2 rue Auguste Comte à l’angle de la Place Bellecour, il a été édifié par Loyer, un élève de Soufflot.
Il possède de belles ferronneries. Tout près, on trouve aussi L’Hôtel
de Villeroy au 34, rue de la Charité et L’Hôtel de Lacroix Laval au 30,
rue de la Charité.
Situé 30 rue de la Charité, il fut bâti en 1739, sur les plans de Soufflot, pour Jean de Lacroix, seigneur de Laval. Lacroix-Laval était conseiller à la Cour des Monnaies, cour souveraine proche des prérogatives d’un parlement. A cette époque, la famille de Lacroix possédait aussi une résidence de plaisance, à l’ouest de Lyon, sur la commune de Marcy l’Etoile.
Le jardin qui relie les deux musées
L’Hôtel de Villeroy
Les exemples les plus intéressants des hôtels particuliers lyonnais datent du XVIIIème siècle. L’hôtel de Villeroy situé 34 rue de la Charité, date de la première moitié de ce siècle et abrite désormais le Musée des Tissus et des arts décoratifs. Il a été construit par Claude Bertaud de la Vaure, au début des années 1730 et abritait à l’époque le gouverneur de Lyon.
L’ensemble
comprend un vaste porche d’entrée décoré ouvrant sur une cour d’honneur
avec un pavillon à trois étages composé de trois pans symétriques de
neuf fenêtres et une belle ferronnerie ouvrageant les fenêtres. A
l’intérieur, on peut admirer boiseries et parquets et un escalier
d’honneur à pan droit. Avec son voisin situé au numéro 30, les deux
cours intérieures de ces anciens hôtels particuliers, avec leur bâtisse
ornée de ferronnerie, possèdent beaucoup de caractère.
L’Hôtel de Cuzieu
Derrière le portail d'entrée de la rue Sainte-Hélène, on peut apercevoir les façades et les toitures. A l'intérieur, on trouve en particulier au rez-de-chaussée les deux salons et la chambre à alcôve avec leur décor d'époque, le grand escalier avec sa rampe en fer forgé, à l'étage le grand salon et la salle à manger richement décorée.
Façade Ste-Hélène de l'hôtel de Cuzieu
L’Hôtel de Cuzieu
Derrière le portail d'entrée de la rue Sainte-Hélène, on peut apercevoir les façades et les toitures. A l'intérieur, on trouve en particulier au rez-de-chaussée les deux salons et la chambre à alcôve avec leur décor d'époque, le grand escalier avec sa rampe en fer forgé, à l'étage le grand salon et la salle à manger richement décorée.
Façade Ste-Hélène de l'hôtel de Cuzieu
Lyon et le quartier de Vaise
Le quartier de Vaise a été rattaché à la ville de Lyon le 24 mars 1852, plus exactement à une partie du 5e arrondissement avant de faire partie du 9e arrondissement lors de sa création en août 1964. Vaise
a une histoire originale qui s'inscrit dans la longue durée et dont
certains vestiges témoignent encore, histoire prolongée par
l’implantation à l’époque contemporaine de nouvelles entreprises qui en
font un secteur très attractif de la métropole lyonnaise. Un groupe particulièrement studieux
Le premier immeuble d'habitation en béton armé de Lyon, qu’on a baptisé « le premier gratte-ciel de Lyon », est construit en 1910 au no 2 de la rue de Saint-Cyr sur une étroite parcelle, avec une façade sur le rond-point du Mont d'Or. L’immeuble Cateland,
du nom de son architecte, a des dimensions particulières avec ses sept
étages et sa hauteur de 30 mètres. Sa façade et sa toiture sont classées
monuments historiques depuis 1991.
L'immeuble Cateland Le futur pont Schuman
L'immeuble Cateland Le futur pont Schuman
Après 1945, Vaise est toujours l'un des faubourgs ouvriers et industriels de Lyon. Vers les rues Gorge-de-Loup et Joannès-Masset, s'installe, en 1927, une nouvelle usine Rhodiacéta
(qui deviendra Rhône-Poulenc) qui fabrique des textiles artificiels
puis le nylon à partir de 1970. A la même époque, s’implante aussi
l'usine d'embouteillage Guichard-Perrachon-Casino dans les Chais Beaucairois rue Johannès Carret. Les
bombardements américains du 26 mai 1944 vont bouleverser les quartiers
de la gare et de l'Industrie, touchant en particulier la gare de Vaise et l’église Notre -Dame-de- l’Annonciation. La mutation des activités interviendra dans les années 1970, quand le tertiaire prendra progressivement le relais de l’industrie.
Entrée de la gare de Vaise
Le quartier de Vaise est aujourd'hui relié au centre-ville par les voies des quais de Saône, avec courant 2014 le nouveau pont Robert Schuman, le tunnel de la Croix-Rousse et, depuis 1991, par la ligne D du métro. Pour faciliter les transports, deux pôles multimodaux ont été créés autour de la gare de Lyon-Vaise et autour de la gare de gorge-de-Loup.
Plaque d'altitude Fronton d'école
Le quai le long de la Saône permet d'avoir une vue plus globale sur l'évolution du quartier, d'admirer le nouveau pont ou la maison à tourelle en face du pont et de découvrir des curiosités comme les plaques d'altitude, le mouton rappelant l'ancien pont Mouton ou ce fronton sur la façon de l'école communale.
Les églises de Vaise
ND de l'Annonciation Saint-Pierre de Vaise
L'église Saint-Pierre-de-Vaise est située au carrefour de la rue Saint-Pierre-de-Vaise et du boulevard Antoine-de-Saint-Exupéry, à l'emplacement d'un premier lieu de culte dédié à Saint-Baudille, mentionné dès 878. Une nouvelle construction fut entreprise de 1843 à 1846 par l'architecte Tony Desjardins à qui l'on doit notamment la restauration de l’hôtel de ville et la construction du Grand Séminaire. Pendant la Seconde guerre mondiale, l'église est en grande partie détruite par les bombardements alliés. Elle est essentiellement construite en pierres dorées et possède un carillon mécanique Paccard de 12 cloches et, derrière le chœur, un orgue de 1882 dû au facteur Joseph Merklin.
<<< • • Christian Broussas • Lyon Balade • °° © CJB °° • • 05/2014 >>>
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