Repères biographiques
Alain Finkielkraut est né à Paris en 1949. Il est l’auteur de nombreuses œuvres dont La défaite de la pensée, La mémoire vaine, Un cœur intelligent ou L’imparfait du présent. Il est professeur de philosophie à l’École polytechnique et anime l’émission de France culture "Répliques".
Il a également publié sur l’époque contemporaine Comment peut-on être Croate ? en 1993 ou La querelle de l’école en 2007 et sur la judéité avec Le juif imaginaire en 1980, L’avenir d’une négation en 1982, La réprobation d’Israël en 1983, Au nom de l’autre en 2003 et L’interminable écriture de l’extermination en 2010.
Sur le thème de l’amour, fil conducteur de cet essai, il a également publié La sagesse de l’amour en 1984 et Le nouveau désordre amoureux en 1977.
Alain Finkielkraut est né à Paris en 1949. Il est l’auteur de nombreuses œuvres dont La défaite de la pensée, La mémoire vaine, Un cœur intelligent ou L’imparfait du présent. Il est professeur de philosophie à l’École polytechnique et anime l’émission de France culture "Répliques".
Il a également publié sur l’époque contemporaine Comment peut-on être Croate ? en 1993 ou La querelle de l’école en 2007 et sur la judéité avec Le juif imaginaire en 1980, L’avenir d’une négation en 1982, La réprobation d’Israël en 1983, Au nom de l’autre en 2003 et L’interminable écriture de l’extermination en 2010.
Sur le thème de l’amour, fil conducteur de cet essai, il a également publié La sagesse de l’amour en 1984 et Le nouveau désordre amoureux en 1977.
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Pour Alain
Finkielkraut, la modernité ne dépend pas d’une position politique de ceux
qui regardent vers le passé ou vers l’avenir, mais d’une certaine vision de la
liberté d’aimer, de la façon qu’on désire et pendant le temps qu’on veut.
C’est la responsabilité de l’individu d’exercer ces choix
mais aussi de les assumer, confronté au questionnement qui était déjà celui de la princesse de Clèves. Si plusieurs
approches sont possibles, l’auteur a
décidé de privilégier l’approche littéraire.
Il traite ainsi de l’amour à travers La princesse de Clèves de
Madame de la Fayette, « L’énigme du renoncement », Les
meilleures intentions d’Ingmar
Bergman, « L’enfer du ressentiment », Professeur
de désir de Philip Roth, « La complainte du désamour »
et l’Œuvre de Milan
Kundera, « Par-delà le
romantisme ».
Contrairement à Philip
Roth qui prône plutôt un amour contingent dominé par l’érotisme, Ingmar Bergman, dépassant sa peur
œdipienne du père et son désir de vengeance, défend l’idée d’un amour global
embrassant en particulier amitié et passion.
Il existe aussi une opposition irréductible entre l’amour
courtois dominé par une soif d’absolu, tel que le conçoit Madame de La Fayette et cet amour de la maturité, amour plus
libertin que prône Milan Kundera,
repoussant cette « attitude
lyrique » en amour, qu’on trouve chez Aragon pour Elsa ou
chez Bettina von Arnim pour Goethe, qui domine l’époque
contemporaine.
<< Christian Broussas – Finkielkraut - Feyzin, 16 août 2014 - << © • cjb • © >>
Bonjour,
RépondreSupprimerEn ligne sur mon blog, une fiche de lecture consacrée à La défaite de la pensée d'Alain Finkielkraut : http://100fichesdelecture.blogspot.fr/2015/05/alain-finkielkraut-la-defaite-de-la.html