mercredi 6 août 2014

Alain Finkielkraut Et si l’amour durait

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Repères biographiques
Alain Finkielkraut est né à Paris en 1949. Il est l’auteur de nombreuses œuvres dont  La défaite de la pensée, La mémoire vaine, Un cœur intelligent ou L’imparfait du présent. Il est professeur de philosophie à l’École polytechnique et anime l’émission de France culture "Répliques".

 Il a également publié sur l’époque contemporaine Comment peut-on être Croate ? en 1993 ou La querelle de l’école en 2007 et sur la judéité avec Le juif imaginaire en 1980, L’avenir d’une négation en 1982, La réprobation d’Israël en 1983, Au nom de l’autre en 2003 et L’interminable écriture de l’extermination en 2010.
Sur le thème de l’amour, fil conducteur de cet essai, il a également publié La sagesse de l’amour en 1984 et Le nouveau désordre amoureux en 1977.

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Pour Alain Finkielkraut, la modernité ne dépend pas d’une position politique de ceux qui regardent vers le passé ou vers l’avenir, mais d’une certaine vision de la liberté d’aimer, de la façon qu’on désire et pendant le temps qu’on veut. 

C’est la responsabilité de l’individu d’exercer ces choix mais aussi de les assumer, confronté au questionnement qui était déjà celui de la princesse de Clèves. Si plusieurs approches sont possibles,  l’auteur a décidé de privilégier l’approche littéraire.

Il traite ainsi de l’amour à travers La princesse de Clèves de Madame de la Fayette, « L’énigme du renoncement », Les meilleures intentions  d’Ingmar Bergman,  « L’enfer du ressentiment », Professeur de désir de Philip Roth, « La complainte du désamour » et l’Œuvre  de Milan Kundera, « Par-delà le romantisme ».

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Contrairement à Philip Roth qui prône plutôt un amour contingent dominé par l’érotisme, Ingmar Bergman, dépassant sa peur œdipienne du père et son désir de vengeance, défend l’idée d’un amour global embrassant en particulier amitié et passion.   

Il existe aussi une opposition irréductible entre l’amour courtois dominé par une soif d’absolu, tel que le conçoit Madame de La Fayette et cet amour de la maturité, amour plus libertin que prône Milan Kundera, repoussant cette « attitude lyrique » en amour, qu’on trouve chez Aragon pour Elsa ou chez Bettina von Arnim pour Goethe, qui domine l’époque contemporaine.

<< Christian Broussas – Finkielkraut - Feyzin, 16 août 2014 - << © • cjb • © >>

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    En ligne sur mon blog, une fiche de lecture consacrée à La défaite de la pensée d'Alain Finkielkraut : http://100fichesdelecture.blogspot.fr/2015/05/alain-finkielkraut-la-defaite-de-la.html

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