Référence :
Érik Orsenna, Isabelle de Saint-Aubin, Géopolitique du moustique,
Précis de mondialisation, tome IV, éditions Fayard, 288 pages, mars 2017
« Érik Orsenna a ce don rare, savoir célébrer le chant du monde comme lire sa carte. Sa soif de comprendre la planète est inextinguible. » Le Figaro
Voilà enfin le tome IV de son ensemble sur la mondialisation que nous offre Érik Orsenna. Après le coton, l'eau et le papier, il nous invite à un nouveau voyage pour tenter de mieux comprendre la géopolitique. Le chemin est long à la chasse aux moustiques, passant par la Guyane, le Panama, le Brésil, le Cambodge, Pékin, le Vietnam, le Sénégal, sans oublier la forêt Zika près d’Entebbe en Ouganda.
Avec le réchauffement climatique, les moustiques transportent des parasites particulièrement redoutables. Il est allé au célèbre centre de recherche sur le moustique de la forêt Zika et a constaté les résistances aux médicaments antipaludéens au Cambodge. « Si la même résistance observée en Asie surgit en Afrique où le paludisme est très répandu, c’est une hécatombe » écrit-il.
Érik Orsenna & Isabelle de Saint-Aubin Orsenna à l’Institut Pasteur de Guyane
L’exposition aux maladies tropicales est pour lui « un ménage à trois. Il y a le parasite (un virus, une bactérie, un ver…) qui prospère dans un organisme transporteur (le moustique) et se nourrit du sang d’un vertébré comme le porc, le singe ou… l’homme ! »
Avec sa verve coutumière, Érik Orsenna pose le sujet : « Quand ils vrombissent à nos oreilles, c’est une histoire qu'ils nous racontent : leur point de vue sur la mondialisation. »
Car ces sacrées bestioles viennent de la nuit des temps et même si leur durée de vie est brève (en moyenne 30 jours), ils sont très nombreux, comptant 3 564 espèces (même s’il n’y en a que 300 qui piquent) et sont responsables de quelque 700 000 morts humaines chaque année. Au-delà de luttes pour survivre, ils sont capables de mutations permanentes, nous renvoyant à la question des manipulations génétiques.
Mes fiches sur Éric Orsenna
* Erik Orsenna et son oeuvre : article de synthèse comprenant L'exposition coloniale, L'entreprise des Indes, Voyage au pays du coton et Sur la route du papier
* Madame Bâ -- Mali ô Mali -- --
* La fabrique des mots -- Les chevaliers du subjonctif --
* Sur la route du papier -- L'avenir de l'eau – Géopolitique du moustique --
* L'origine de nos amours -- Princesse Histamine --
< • Christian Broussas – É. O. Moustique - 30/09/2017 -© • cjb • © >
« Érik Orsenna a ce don rare, savoir célébrer le chant du monde comme lire sa carte. Sa soif de comprendre la planète est inextinguible. » Le Figaro
Voilà enfin le tome IV de son ensemble sur la mondialisation que nous offre Érik Orsenna. Après le coton, l'eau et le papier, il nous invite à un nouveau voyage pour tenter de mieux comprendre la géopolitique. Le chemin est long à la chasse aux moustiques, passant par la Guyane, le Panama, le Brésil, le Cambodge, Pékin, le Vietnam, le Sénégal, sans oublier la forêt Zika près d’Entebbe en Ouganda.
Avec le réchauffement climatique, les moustiques transportent des parasites particulièrement redoutables. Il est allé au célèbre centre de recherche sur le moustique de la forêt Zika et a constaté les résistances aux médicaments antipaludéens au Cambodge. « Si la même résistance observée en Asie surgit en Afrique où le paludisme est très répandu, c’est une hécatombe » écrit-il.
Érik Orsenna & Isabelle de Saint-Aubin Orsenna à l’Institut Pasteur de Guyane
L’exposition aux maladies tropicales est pour lui « un ménage à trois. Il y a le parasite (un virus, une bactérie, un ver…) qui prospère dans un organisme transporteur (le moustique) et se nourrit du sang d’un vertébré comme le porc, le singe ou… l’homme ! »
Avec sa verve coutumière, Érik Orsenna pose le sujet : « Quand ils vrombissent à nos oreilles, c’est une histoire qu'ils nous racontent : leur point de vue sur la mondialisation. »
Car ces sacrées bestioles viennent de la nuit des temps et même si leur durée de vie est brève (en moyenne 30 jours), ils sont très nombreux, comptant 3 564 espèces (même s’il n’y en a que 300 qui piquent) et sont responsables de quelque 700 000 morts humaines chaque année. Au-delà de luttes pour survivre, ils sont capables de mutations permanentes, nous renvoyant à la question des manipulations génétiques.
Mes fiches sur Éric Orsenna
* Erik Orsenna et son oeuvre : article de synthèse comprenant L'exposition coloniale, L'entreprise des Indes, Voyage au pays du coton et Sur la route du papier
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* Sur la route du papier -- L'avenir de l'eau – Géopolitique du moustique --
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