Le bruit qui pense est un cycle d'ouvrages d'Éric-Emmanuel Schmitt, consacrés à de grands musiciens qui sont aussi ce qu'il appelle "des maîtres de vie".
Deux tomes sont actuellement parus, Ma vie avec Mozart et Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent, d'autres
devraient voir le jour sur Jean-Sébastien Bach et Franz Schubert.
Le titre de l'ensemble est emprunté à Victor Hugo qui disait que « La musique, c'est du bruit qui pense. » Pour Éric-Emmanuel schmitt, grand amateur de musique et même compositeur, c'est aussi « du bruit qui fait penser, » qui console, qui apaise...
Ma vie avec Mozart
C'est d'abord l'histoire d'un adolescent tourmenté et suicidaire
qui assiste par hasard à une répétition des « Noces de Figaro ». Par la
voix de la comtesse Almaviva, il reprend goût à la vie
car comment quitter ce monde de la musique, de Mozart qu'il
découvre et lui apparaît fait de tant de beauté. À travers les lettres
qu'il envoie à Mozart, il décrit ces menus plaisirs de
l'existence, qu'il avait oubliés, redécouvrant l'espoir et une
certaine joie de vivre. Il lui demande conseil, y troue un grand
réconfort, ce qui fortifie son admiration pour le compositeur et
son ancrage dans la vie.
Le livre contient, en réponse aux lettres de l’auteur, seize
morceaux ou extraits d’œuvres de Mozart joués par de prestigieux
interprètes.
Représentations :
Représentations :
- 2006 : Ma vie avec Mozart d'Éric-Emmanuel Schmitt, ensemble mis en scène par Christophe Lidon avec Didier Sandre au Théâtre Montparnasse à Paris.
- 2010-2012 : Ma vie avec Mozart de et avec Éric-Emmanuel Schmitt, Julien Alluquette et l'Orchestre Symphonique de Lyon, Cité internationale de Lyon, Forum de Liège, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Halles aux Grains de Toulouse, Opéra de Rennes, Sébastopol de Lille, Grand Théâtre d'Aix-en-Provence, Salle Gaveau de Paris.
- Lire, octobre 2005, « Et encore merci, Mozart ! »
- La Croix, 20 octobre 2005, « Eric-Emmanuel dialogue avec Wolfgang Amadeus »
- Marianne, novembre 2005, « Un Mozart, sinon rien »
Albin Michel - septembre 2010 - 198 pages
Œuvre en deux parties avec une pièce, "comédie monologue". (jouée en 2010 au théâtre La Bruyère dans une mise en scène de Christophe Lindon avec Danielle Lebrun.
Pendant une exposition, Eric-Emmanuel Schmitt repense à Beethoven qu'il avait aimé passionnément au temps de son adolescence autrefois et dont, inexplicablement, il s'est éloigné depuis. Sceptique, il se demande pourquoi cet éloignement, pourquoi les émotions qu'il suscitait jadis, les intenses émotions intérieures qu'il ressentait, se sont évanouies, délitées au fil des années.
Le titre du livre, très curieux de prime abord, provient d'une remarque de madame Vo Than Loc, la professeur de piano d'Eric-Emmanuel Schmitt, qui voyait une terrible injustice dans la mort de Beethoven.
La modernité de Beethoven, c'est d'avoir
tenté et su concilier le sens du tragique et une attitude
optimiste. C'est donc une morale humaniste qu'il nous propose, une
morale dont notre époque a le plus grand besoin.
Ce récit est suivi de Kiki van Beethoven, l'aventure d'une femme, la soixantaine rayonnante, dont la vie et celle de ses trois amies, va radicalement changer grâce à la
musique, par un masque de Beethoven découvert un jour par hasard dans une brocante. « Une fable sur la jeunesse perdue et les secrets ensevelis, » écrit l'auteur.
Extrait : (début du livre)« Entre Beethoven et moi, ce fut une histoire brève mais forte. Il apparut dans ma vie lorsque j’avais quinze ans puis la quitta quand j’atteignais les vingt.[...] Intensément présent pendant cinq années, il s’éclipsa les décennies suivantes. Son départ coïncida avec la fin de ma longue adolescence. Il fuit quand je désertai la maison familiale. Au loin, le Beethoven ! Absent, anéanti ! Je n’y pensais plus, je ne l’interprétais plus, je ne l’écoutais plus. »
Extrait : (début du livre)« Entre Beethoven et moi, ce fut une histoire brève mais forte. Il apparut dans ma vie lorsque j’avais quinze ans puis la quitta quand j’atteignais les vingt.[...] Intensément présent pendant cinq années, il s’éclipsa les décennies suivantes. Son départ coïncida avec la fin de ma longue adolescence. Il fuit quand je désertai la maison familiale. Au loin, le Beethoven ! Absent, anéanti ! Je n’y pensais plus, je ne l’interprétais plus, je ne l’écoutais plus. »
Les acteurs de "L'hôtel des 2 mondes" Avec Natacha Amal
Notes et références
- Interview sur Beethoven
Mes articles sur Éric-Emmanuel Schmitt
-- Éric-Emmanuel Schmitt Biographie -- Le cycle de l'invisible -- Les deux messieurs de Bruxelles -- L'élixir d'amour --
-- Un homme trop facile ? -- EE Schmitt entre réel et sentiments
Mes articles sur Éric-Emmanuel Schmitt
-- Éric-Emmanuel Schmitt Biographie -- Le cycle de l'invisible -- Les deux messieurs de Bruxelles -- L'élixir d'amour --
-- Un homme trop facile ? -- EE Schmitt entre réel et sentiments
<<< Christian Broussas - Feyzin - 27 janvier 2013 - © • cjb • © >>>
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire